Toulouse : trois collégiens mis en examen pour viols en réunion et agression sexuelle
Le samedi 19 octobre dernier, trois élèves d'un collège de Toulouse ont été mis en examen pour viols en réunion et agression sexuelle. Les faits présentés comme les plus lourds se seraient produits à plusieurs reprises au mois de mars.
La veille de l’ouverture des vacances de la Toussaint, trois élèves du collège Lamartine à Toulouse (Haute-Garonne) ont été placés en garde à vue dans les locaux de la brigade des mineurs, au sein de la sûreté départementale (SD). Une juge d’instruction a ensuite décidé de leur mise en examen, le samedi 19 octobre, pour viols en réunion et agression sexuelle. Dans un première temps, une collégienne de l’établissement avait signalé des faits de harcèlement sexuel, avant qu’une seconde victime ne soit identifiée.
Fellations et sodomie sur une camarade qui dément son consentement
Les faits présentés les plus lourds par nos confrères de La Dépêche du Midi, soient des fellations et une sodomie par trois garçons, ont eu lieu à plusieurs reprises au mois de mars dernier. Une adolescente de 14 ans a été victime de tels sévices dans un immeuble situé derrière le collège. Des sévices filmés et qui se sont retrouvés sur un réseau social. Une partie de ces enregistrements ont été récupérés par les enquêteurs. Si la victime, qui pourrait ne pas être la seule, a évoqué des rapports contraints, les mis en cause ont d’abord parlé de relations consenties. Une confrontation avec les forces de l’ordre a cependant fait changer d’avis l’un des jeunes garçons appréhendés.
Des suspects défendus de retourner à leur collège
Les trois suspects étaient âgés de 14 et 15 ans lors des faits. Présentés à un juge des libertés et de la détention après saisine directe du parquet, ils font désormais l’objet d’un contrôle judiciaire. Il leur est de même défendu d’entrer en contact avec leurs victimes et de retourner à leur collège. Les parents des victimes s’interrogent sur l’équipe d’encadrement du collège, dont l’un des membres avait ainsi signalé la seconde victime auprès de sa famille. Il se dit que la direction de l’établissement, modifiée cet été, aurait cherché à “oublier” cette affaire après en avoir été mise au courant.