Haute-Garonne : il se rend aux gendarmes après avoir abattu sa compagne au fusil de chasse
Vendredi près de Toulouse, une quinquagénaire a été abattue au fusil de chasse. Son compagnon, âgé d'une soixantaine d'années, s'est rendu aux gendarmes pour s'accuser du meurtre.
C’est un drame qui s’est produit vendredi soir dans la commune de Pibrac, située non loin de Toulouse (Haute-Garonne). Une femme y a ainsi perdu la vie après avoir reçu un tir émis au fusil de chasse. Son compagnon s’est ensuite rendu aux gendarmes pour avouer le meurtre qu’il aurait, selon lui, commis.
Il est aux alentours de 20h30 lorsqu’un homme se présente devant la brigade de gendarmerie de Léguevin. Âgé de 63 ans, l’individu explique aux autorités qu’il vient de tuer sa compagne. Une patrouille de gendarmes part alors vers Pibrac, où le couple est domicilié, pour vérifier les dires du sexagénaire.
Femme abattue au fusil de chasse : une décharge aurait suffi
Sera découvert dans la maison des époux le corps sans vie de la femme, âgée quant à elle de 58 ans. Nos confrères de ladepeche.fr précisent que le décès est apparu suffisamment clair aux gendarmes pour que les secours n’aient pas été appelés à intervenir.
D’après les premières constatations, la victime aurait succombé à une décharge de plombs tirée peu avant 20h00. Le procureur de permanences, un légiste et des techniciens en investigations criminelles se sont également rendus sur les lieux. De son côté, le parquet a confié l’enquête à la brigade des recherches de la compagnie de Toulouse-Mirail.
Le suspect était alcoolisé
Le compagnon de la victime, qui est apparu alcoolisé, a été placé en garde à vue dès que son état le lui a permis. Les explications qu’il a données pour justifier son acte ne semblent pas encore permettre de déterminer avec précision les circonstances du drame.
S’il les deux époux n’étaient apparemment pas en situation de rupture, une source proche du dossier indique néanmoins qu’“il y aurait eu des divergences dans les projets de vie à court et moyen terme” du couple. Après avoir été présenté au parquet dimanche puis remis au juge d’instruction, l’homme a été mis en examen pour homicide volontaire avec circonstance aggravante. Le juge des libertés et de la détention a ensuite décidé de le mettre en prison.