Toulouse : retrouvée morte à son domicile où elle vivait avec un crocodile et des serpents
Vendredi matin à Toulouse, des policiers appelés au domicile d'une sexagénaire ont découvert au domicile de cette dernière, décédée, qu'elle vivait avec un crocodile et des serpents en liberté.
Possiblement rares auront été les constats de décès s’étant observés de la sorte. Celui-ci a eu lieu vendredi matin à Toulouse. Les forces de l’ordre avaient d’abord été appelées à intervenir, dans le cadre d’une assistance à personne, auprès d’une femme de 66 ans vivant dans un appartement.
Des policiers qui étaient censés assister des pompiers déjà présents sur les lieux. Une fois sur place, rapportent nos confrères de France 3 Occitanie, les fonctionnaires ont constaté que l’occupante du logement était décédée. Ces faits, en dépit de leur gravité extrême, n’ont toutefois peut-être pas été ceux qu’ont retenus en priorité les policiers.
Le crocodile et les serpents de la femme vivaient en liberté
Notamment parce que la scène qui s’est offerte à eux s’est voulue pour le moins singulière, interpellante et également effrayante. L’appartement renfermait ainsi plusieurs vivariums non-sécurisés dans lesquels vivaient plusieurs serpents. Ces derniers évoluaient, nous dit-on, en “quasi-liberté”.
En plus de ces reptiles, les forces de l’ordre se sont également trouvées nez-à-nez avec un crocodile, un animal dont la détention découle de la délivrance d’un autorisation. Autorisation qui n’avait apparemment pas été fournie à la propriétaire.
La mort possiblement causée par un malaise et non une attaque d’animaux
Pour l’heure, l’hypothèse d’un malaise semble être celle retenue par les autorités pour expliquer la mort de la sexagénaire. Cette dernière n’aurait donc pas succombé à une ou plusieurs attaques de ses animaux, même si une enquête devrait s’attacher à déterminer les causes précises du décès.
Les serpents et le crocodile ont été saisis et remis à la fourrière animale, laquelle assure désormais leur prise en charge. Il est à rappeler, comme le souligne le site officiel de l’administration française, que ces bêtes sont considérées aux yeux de la loi comme des “nouveaux animaux de compagnie” (NAC), une différence par rapport aux animaux domestiques qui explique la nécessité de se voir délivrer une autorisation préfectorale si l’on souhaite détenir un NAC.