Toulouse : le Musée de la Résistance recouvert de tags négationnistes et antisémites
Mercredi matin à Toulouse, les vitrines extérieures du Musée de la Résistance et de la Déportation ont été recouvertes d'inscriptions négationnistes et antisémites. Le Conseil départemental a depuis porté plainte.
Mercredi peu avant 16h00, le Conseil départemental de Toulouse a fait savoir que dans la matinée, « à deux reprises, les vitrines extérieures du Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de la Haute-Garonne [ont été dégradées par] des inscriptions antisémites et négationnistes ».
Cité par Côté Toulouse, le président du Conseil départemental Georges Méric a fermement condamné « ces agissements inadmissibles qui renvoient aux pires heures de notre Histoire ». Tout en signifiant, en cette même journée de mercredi, que « le Conseil départemental a déposé plainte ce matin et poursuivra avec détermination son travail de mémoire au sein de son Musée, pour expliquer et transmettre les valeurs de tolérance, de respect et de fraternité qui fondent notre République ».
Musée de la Résistance dégradé par des tags : une plainte a été déposée
Le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) Midi-Pyrénées Franck Touboul a quant à lui signifié qu’il allait « immédiatement contacter la LICRA, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, pour qu’elle se porte partie civile dans cette affaire ». On apprend enfin que les tags qui recouvraient les vitrines extérieures du musée ont été rapidement effacés par les services du Conseil départemental.
Ce fait en rappelle un semblable observé en octobre dernier à Paris, où la façade du lycée Montaigne s’était ainsi vu recouverte d’inscriptions racistes et antisémites. Après avoir découvert ces tags, la proviseure de l’établissement avait « immédiatement alerté les services du rectorat de l’académie de Paris ainsi que ceux de la Ville ».
Inscriptions antisémites : le lycée Montaigne ciblé en octobre
Outre le recteur de l’académie et chancelier des universités de Paris François Weil, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Najat Vallaud-Belkacem avait elle aussi réagi à cet incident en ayant « fermement [condamné] les inscriptions racistes et antisémites taguées au lycée Montaigne de Paris ». Et d’avoir alors ajouté qu’« une plainte [avait] été déposée ».