Toulouse : un jeune homme de 23 ans tué par cinq balles à Bagatelle
Dimanche soir à Toulouse, quartier Bagatelle, un jeune homme de 23 ans a été tué par balles par un individu arrivé en scooter. En septembre dernier, la victime avait été défigurée par un mineur pour une histoire de regard.
Les faits se sont produits dimanche soir dans le quartier Bagatelle de Toulouse. Amine B. est un jeune homme de 23 ans qui, peu avant minuit, était attablé dans un restaurant. C’est alors qu’un individu en scooter s’arrête devant l’établissement. Sans quitter son casque, il entre dans le restaurant et semble scruter les différentes tables à la recherche d’un visage.
Il s’arrêtera sur celui d’Amine, avant d’ouvrir le feu sur le jeune homme comme le rapporte ladepeche.fr. L’individu en scooter quitte ensuite les lieux. Dans la foulée, les secours sont alertés. Touchée aux niveaux du thorax et de l’abdomen, la victime a reçu les premiers soins sur place avant d’être transportée dans un état critique vers l’hôpital Rangueil. Amine succombera à ses blessures 90 minutes environ plus tard.
Tué par balles à Toulouse, 11e exécution du genre depuis 2011
Si ce drame est le onzième du genre à survenir dans l’agglomération toulousaine, les enquêteurs estiment que le contexte est possiblement différent ici. En effet, alors que la majorité des cas apparaissent concerner des victimes au profil quelque peu douteux, Amine était, selon une source proche de l’affaire, “inconnu des services [de police]. Même pas une mention pour trafic ou usage de stups”.
Un policier émet toutefois la possibilité que le tireur se soit trompé de cible : “Que la personne qui a été assassinée ne soit pas la bonne constitue une hypothèse parmi d’autres”.
Déjà défiguré en septembre dernier
Le parquet a chargé le Service régional de police judiciaire de Toulouse de l’enquête, et l’autopsie conduite lundi d’avoir révélé une mort causée par cinq balles. On apprend au passage qu’en septembre dernier à Carcassonne, la victime avait été défigurée par un mineur pour une histoire de regard.
Son avocate raconte qu’“il était réellement traumatisé, incapable de rencontrer son agresseur chez le juge”. Depuis cette agression ayant nécessité la pose d’une vingtaine de points de suture, Amine arborait une impression balafre faciale.