Toulouse : une femme de 85 ans mortellement poignardée par son petit-fils de 21 ans
Dimanche soir dans une villa de Toulouse, une femme de 85 ans a été mortellement poignardée par son petit-fils de 21 ans. Ce dernier souffrirait de problèmes mentaux.
Le drame s’est produit dimanche en début de soirée à Toulouse, dans le quartier Guilhemery. Aux alentours de 18h30, une femme de 85 ans a reçu un coup de couteau en plein cœur par son petit-fils quant à lui âgé de 21 ans, et l’octogénaire d’avoir succombé à ses blessures.
C’est un membre de la famille de la victime qui l’a retrouvée inanimée dans les escaliers de sa villa. Alertées, les forces de l’ordre ont interpellé le suspect, un étudiant, avant de le placer en garde à vue. Les enquêteurs ont récupéré sur place l’arme ayant vraisemblablement été utilisée pour commettre le crime, rapporte ladepeche.fr.
Grand-mère mortellement poignardée : le suspect souffrirait de problèmes mentaux
Les premières constatations ont été effectuées au sein de cette demeure familiale, occupée dans une aile par Suzanne, l’octogénaire, et dans l’autre par sa fille et son petit-fils Kevin. Pour l’heure, on ignore précisément la raison d’un tel geste, même s’il est indiqué que le suspect souffrait de problèmes mentaux et serait atteint de schizophrénie.
Le passage à l’entrée de la villa a, nous dit-on, été filtré par les forces de l’ordre pendant que les premières auditions étaient menées. C’est aux policiers de la sûreté départementale qu’il en reviendra de faire toute la lumière sur cette affaire.
“Une dame parfaitement valide malgré son âge avancé”
Une voisine évoque la disparue telle “une dame parfaitement valide malgré son âge avancé. Suzanne prenait sa voiture qui stationne toujours dans la rue pour aller faire ses courses”. Une autre habitante proche se rappelle qu’elle la voyait “de temps à autre dans son jardin vêtue d’un châle sur les épaules. On se disait bonjour. C’était une dame très aimable qui vivait dans ce quartier depuis longtemps”.
“La dernière fois que je l’ai vue c’était samedi matin. Elle se tenait devant sa maison. On se voyait au moins deux à trois fois par semaine et tout semblait normal” confie une troisième riveraine.