Toulouse : en maison de repos, un retraité découvre que sa maison est squattée pour héberger des SDF
Les affaires du propriétaire des lieux ont été sorties de la maison et entreposées sous une bâche.
Les années se suivent et se ressemblent pour ce retraité toulousain. Alors qu’il vit actuellement en maison de repos, ce dernier a appris que sa maison avait été « réquisitionnée » par plusieurs SDF qui l’occupent sans son autorisation. Des squatteurs qui se revendiquent d’un collectif dont ils ne souhaitent pas donner le nom.
Déjà squattée l’an dernier
Ce sont nos confrères de La Dépêche du Midi qui relaient l’information. Ce sont les neveux du propriétaire qui ont découvert que la maison de leur oncle avait subi une effraction aux alentours du 31 août. Ils sont allés à la rencontre des sans-abri qui s’y sont introduits, ces derniers leur ont rétorqué que comme il s’agissait d’une résidence secondaire, ils pouvaient la réquisitionner pour se loger.
A #Toulouse, la maison d'un retraité finit squattée https://t.co/D4XeDlf7dq
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) September 10, 2018
Le coup est d’autant plus dur à encaisser pour le propriétaire et ses neveux que la maison en question avait déjà été squattée l’hiver dernier par des SDF qui s’étaient introduits pour y dormir. Cette fois, les squatteurs sont allés plus loin puisqu’ils auraient sorti les affaires du propriétaire à l’extérieur pour les stockers sous une bâche à l’extérieur.
Procédure d’expulsion compliquée
Désormais, le temps est compté pour faire expulser les intrus. Les neveux du propriétaire tentent de gérer la situation et vont faire appel à un huissier afin d’obtenir un référé d’expulsion. Une procédure qui pourrait prendre du temps et permettre aux squatteurs de profiter des lieux encore un bon moment.
Si la procédure n’aboutit pas avant la trêve hivernale qui débute le 1er novembre, les occupants ne pourront pas être expulsés avant le 31 mars. En 2015, une autre maison du quartier avait été victime d’une intrusion similaire.