Toulouse : deux jeunes femmes violées par une dizaine d’hommes
Dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier, à Toulouse, deux jeunes femmes ont été violées sur le parking d'une discothèque par une dizaine d'hommes. Plusieurs suspects ont depuis été identifiés et interpellés par les autorités.
Les faits remontent à la nuit du samedi 23 au 24 janvier 2016 et se sont produits sur le parking d’une discothèque de Toulouse. Dans le courant de la soirée, deux jeunes femmes sortant visiblement d’une réunion arrosée entre copines décident d’entrer dans une boîte de nuit. Un accès qui leur sera refusé en raison de leur apparent état d’ébriété.
Les jeunes femmes âgées de 19 et 20 ans choisissent alors de prendre un peu de repos sur des canapés situés non loin de l’entrée du complexe festif. Nos confrères de ladepeche.fr rapportent qu’elles sont restées sur ces canapés un certain temps avant de suivre deux garçons qui étaient venus à leur rencontre.
Viol collectif de deux jeunes femmes à Toulouse : des rapports qui auraient duré des heures
Les intentions des uns s’avèreront cependant différentes de celles des autres. Ainsi, si les jeunes femmes souhaitaient apparemment se limiter aux mots quant au contact établi avec ces nouvelles connaissances, les garçons les ont conduites sur le parking de la discothèque, et plus particulièrement dans un véhicule où se trouvaient d’autres garçons. Les deux jeunes femmes ont alors chacune été contraintes à des rapports sexuels avec plusieurs garçons, et ce n’est qu’au bout de plusieurs heures d’assauts que le groupe aurait consenti à les laisser partir. En état de choc, ces femmes vont finir par comprendre ce qui venait de leur arriver, et de porter plainte dans la foulée auprès des services de police.
Neuf suspects interpellés
On nous indique qu’elles ont été entendues par les enquêteurs de la BCRAP (Brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes), de même que des témoins de la scène. Après être parvenues à identifier une dizaines de suspects, les forces de l’ordre sont intervenues le lendemain main dans un camp toulousain et à Oloron-Sainte-Marie (près de Pau). Neuf personnes ont été interpellées et placées en garde à vue et une autre a été entendue. La plupart se trouvent être des gens du voyage de sexe masculin âgés de 18 à 27 ans, et des analyses ADN devraient permettre d’établir si ces individus sont oui ou non les agresseurs des deux jeunes femmes.