Toulouse : des films qui ne se dévoileront qu’en pédalant
À Toulouse, la Maison du Vélo propose mardi et mercredi la projection de deux documentaires présentant la particularité de ne pouvoir être projetés que si les spectateurs, installés sur un vélo, pédalent suffisamment pour générer l'électricité nécessaire.
Il y a de cela maintenant près d’une dizaine d’années, la marque d’eau en bouteille Contrex s’était illustrée par un spot publicitaire où des femmes étaient invitées à pédaler pour enclencher, devant leurs yeux, l’animation d’un strip-tease masculin. Avec la récompense, au bout de l’effort, d’une désaltération.
Aujourd’hui, un système similaire a été émis en place à la Maison du Vélo de Toulouse. Des projections organisées mardi et mercredi à l’Astronef dans le cadre du mois de l’Économie sociale et solidaire ne se découvriront ainsi qu’à “la force du mollet”, comme le relate 20 Minutes.
Pédaler pour voir un film : une main levée pour passer le relais
Concrètement, deux documentaires sur le vélo seront proposés dans cette enceinte. Mais l’électricité nécessaire au bon déroulement de la projection ne pourra être fournie que via un vélo générateur de cette énergie. Alice Pavillet, responsable du pôle culture, prévient ainsi qu’“il n’y aura pas de centrale nucléaire au bout de la prise”.
Ce seront donc les spectateurs des films qui devront pédaler pour permettre le spectacle. Et comme tous ne seront pas nécessairement égaux devant l’effort, une personne fatiguée pourra céder sa place à un autre sportif en levant la main. C’est en tout cas ce qui avait été observé lors de précédentes expérimentations.
“L’exercice est plus difficile que sur un vélo ordinaire”
Alice Pavillet souligne également que ces vélos, l’œuvre de l’association Cinécyclo, demanderont un investissement supérieur à celui demandé pour un vélo lambda : “L’exercice est plus difficile que sur un vélo ordinaire, il faut déployer davantage d’énergie et c’est un bon message”.