Toulouse : condamné pour un cambriolage, un couple ignorait qu’il était chez le maire
Un couple a récemment été condamné à des peines de prison ferme et avec sursis pour avoir, fin juillet, cambriolé la maison du maire de Toulouse. Lors des faits, les malfaiteurs ignoraient d'ailleurs l'identité de leur victime.
Les faits remontent au lundi 27 juillet dernier. Ce jour-là, dans le quartier résidentiel de La Terrasse, à Toulouse (Haute-Garonne), avait été commis un cambriolage au sein de la maison du maire. L’identité de la victime n’est connue que depuis vendredi dernier, indique 20 Minutes, où s’est tenu le procès d’un couple de quinquagénaires pour ce cambriolage. C’est la Dépêche du Midi (article complet réservé aux abonnés) qui a relevé que les malfaiteurs s’étaient rendus au domicile du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc.
Le maire de Toulouse cambriolé, il ne voulait pas “rendre l’affaire publique”
“Nous n’avons pas voulu rendre l’affaire publique mais on ne pouvait pas non plus effacer nos noms, ils ont été prononcés à l’audience”, déclare le maire qui raconte la manière dont il a vécu les faits : “Quand le cambriolage a eu lieu, je travaillais au Capitole et mon épouse s’était absentée un petit quart d’heure, le temps d’amener notre fille à la gare. Quand elle est revenue, elle a vite compris q’’il y avait un visiteur à l’étage”. Un visiteur qui a certes pris la fuite à la vue de la propriétaire, mais non sans emporter plusieurs biens.
Le suspect, “un véritable professionnel”
Jean-Luc Moudenc ajoute que cet homme et sa compagne “ont été arrêtés grâce à la vidéoprotection”. Cette dernière a ainsi identifié la voiture utilisée par les suspects, lesquels ont été appréhendés en milieu de semaine dernière en Gironde. Ils ont ensuite été transférés à Toulouse afin d’y être jugés en comparution immédiate. Le cambrioleur présumé ignorait d’ailleurs à qui il s’en était pris. “D’après ce que nous a dit notre avocat”, poursuit le maire, “l’homme est un véritable professionnel et ne savait pas qu’il s’agissait de notre maison, elle ne détonne pas (dans) le paysage”. Le principal suspect a été condamné à deux ans de prison ferme, une peine à laquelle s’ajoute la révocation d’un précédent sursis de 9 mois. Sa compagne, inconnue de la police et qui a nié toute complicité dans ce cambriolage, a quant à elle écopé de dix mois avec sursis.