Toulouse : 5 ans de prison pour un baby-sitter qui avait abusé de 8 petits garçons
Jeudi, le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné un baby-sitter de 32 ans à 5 ans de prison ferme pour avoir sexuellement abusé de 8 petits garçons dont il avait la garde. Le prévenu sera également inscrit au fichier national des délinquants sexuels.
Jeudi, un baby-sitter de 32 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à 5 ans de prison ferme. Il était poursuivi pour avoir sexuellement abusé de huit petits garçons dont il avait la garde.
C’est en janvier 2016 que cet individu avait débuté son activité, nous informe France Bleu Occitanie. Outre des prestations à domicile, en Haute-Garonne et dans le Tarn, où plusieurs dizaines d’enfants avaient été sous sa charge, il officiait également dans des MJC ou des écoles. Quand il était appelé pour des accueils de loisirs (Alaé), c’était pour animer des ateliers de boulangerie.
Abus par un baby-sitter : une mère a failli se donner la mort
Mais en novembre 2017, alors qu’il travaille pour une association gérant les Alaé des écoles de Verfeil (nord-ouest de Toulouse), des suspicions concernant le baby-sitter conduisent à sa mise en examen.
Ce trentenaire était donc jugé cette semaine pour avoir sexuellement abusé de garçonnets de 3 à 7 ans, des enfants qu’il caressait ou sur qui il pratiquait des fellations “dans la salle de bain, la chambre ou devant un dessin animé”. Toutes les familles des victimes étaient présentes à l’audience. Une mère a déclaré avoir tenté de se donner la mort et engagé une procédure de divorce : “Nous t’avons fait confiance, jamais nous ne te pardonnerons”.
“Je n’ai pas fait exprès”
Bien qu’ayant reconnu les faits, le prévenu n’a pas plus explicité que cela ses motivations, en se contentant de quelques mots d’enfant pour justifier ses actes : “je n’ai pas fait exprès”. Alors que le ministère public avait requis 7 ans de prison à son encontre, la justice a décidé d’une condamnation à 5 ans ferme.
Une peine assortie de 7 ans de suivi socio-judiciaire avec obligation de soins. Le nom de cet homme figurera de même au fichier national des délinquants sexuels (Fijais). Enfin, il lui est désormais défendu de paraître dans les départements de Haute-Garonne et du Tarn.