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Benoît Schneckenburger : philosophe, garde du corps et candidat insoumis

Politique > La France insoumise > Benoît Schneckenburger : philosophe, garde du corps et candidat insoumis
Par Alexandre GROSBOIS,  publié le 17 mai 2019 à 16h32.
 4 minutes

Candidat LFI aux européennes, Benoît Schneckenburger cumule les casquettes: prof de philo, essayiste, karatéka et garde du corps de Jean-Luc Mélenchon. Mais il se voit surtout en simple militant au service de la gauche.

Agrégé de philosophie, cet enseignant de 47 ans est l’une des voix de La France insoumise (LFI) dans les médias, mais il arrive aussi de l’apercevoir, muni d’une oreillette et l’œil alerte, aux côtés de la figure de son parti dans les meetings.

Plus proche du poids-plume que du stéréotype de l’armoire à glace à costume sombre, ce proche de Jean-Luc Mélenchon – qu’il a rejoint dès la création du Parti de gauche en 2009 – estime que le service d’ordre fait partie intégrante du militantisme.

“C’est une tradition du mouvement social et ouvrier. Pour moi c’est une tâche militante comme une autre, qu’il s’agisse de coller une affiche ou d’imprimer un tract”, explique cet homme sec et énergique derrière ses fines lunettes rondes.

“Beaucoup de partis délèguent ça à des boîtes de sécurité privée mais il n’y a que les militants qui peuvent assumer cette mission: on doit repérer de loin des gens qui ont une volonté d’attaque ou de provocation. Un incident peut faire passer le message à la trappe”, détaille-t-il.

Benoît Schneckenburger partage sa vie entre Lyon, où il réside, Bourg-en-Bresse, où il enseigne deux jours par semaine, et Paris. On n’en saura pas plus sur sa vie privée, qu’il protège.

Malgré ses multiples activités, ce “philosophe matérialiste” autoproclamé pense “ne jamais avoir raté une heure de cours”. En revanche, il a dû renoncer au karaté, dont il est ceinture noire: “le travail sur soi me manque mais il faut aussi quand même dormir de temps en temps entre toutes mes activités politiques, professionnelles, l’écriture… C’est très chronophage”.

Car l’enseignant écrit aussi des essais de philosophie, qu’il voit comme “des étapes dans (s)es réflexions”. Sans compter les publications collectives, il a déjà huit ouvrages à son actif dont le dernier, “Apprendre à philosopher avec l’animal”, vient de sortir chez Ellipses.

“Je l’appelle le couteau suisse. Il fait beaucoup de choses en même temps; il est très bosseur mais ne bâcle rien. Benoît est brillant et a un mental extraordinaire, le fait qu’il soit sportif doit y être pour beaucoup”, apprécie sa colistière Malika Haddad-Grosjean, saluant “sa sincérité et sa constance”.

“De la politique pure”

La jeunesse de Benoît Schneckenburger a été marquée par un militantisme libertaire et antiraciste mais en 1992 il décide de rejoindre le Parti socialiste, où il fera la rencontre de Jean-Luc Mélenchon.

En 1996, frustré par “l’éloignement du parti des revendications populaires”, il rend son tablier. Pour lui, la “goutte d’eau” a été l’hypocrisie de certains cadres face à l’évacuation brutale de clandestins à l’église Saint-Bernard.

S’ouvre alors une période de militantisme syndical, au sein de SUD Education, sans perdre de vue Mélenchon. Ils ont même habité un temps dans la même rue à Paris, et c’est tout naturellement que le philosophe adhère au Parti de gauche dès sa création en 2009.

“J’ai senti qu’il y avait une nécessité de refaire de la politique pure et qu’on pouvait rendre audible un vrai discours de gauche en dehors du PS”, se souvient-il.

Du leader de LFI, il dit apprécier “le charisme, la volonté et le souci de l’organisation”. Il sait “comment mener la barque pour viser une conquête du pouvoir par les urnes et par la rue”. Mais c’est aussi “un ami”.

“On a des affinités philosophiques, de nombreuses discussions sur les différences entre stoïcisme et épicurisme, et on est tous les deux passionnés d’histoire des sciences. Pendant une campagne, on passe beaucoup de temps dans les trains et il est parfois bon de relâcher la pression.”

Douzième sur la liste LFI aux européennes, Benoît Schneckenburger ne semble pas vraiment en position d’être élu si l’on s’en tient aux intentions de vote.

“Les sondages vont et viennent; on verra bien”, rétorque-t-il. En tous cas, il est prêt à se dévouer. “J’adore mon métier d’enseignant mais, à 47 ans, je peux bien faire une parenthèse pour aller représenter mes camarades” à Strasbourg.

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