Tokyo : une application mobile contre les “frotteurs” du métro fait un carton
"STOP !", crie une voix depuis le smartphone des passagères harcelées dans le but de les repousser.
Il y a trois ans, la police de Tokyo a lancé l’application mobile Digi Police. Au départ, elle était destinée à informer personnes âgées et familles sur les moyens de se protéger des arnaques et rôdeurs.
Mais désormais, elle intègre une nouvelle fonction bien utile pour lutter contre les hommes profitant des rames de métro bondées de la capitale japonaise pour harceler leurs victimes.
Un nombre élevé de téléchargements
Concrètement, l’activation de Digi Police déclenche un message vocal à fort volume (“STOP !”) ou l’apparition sur l’écran d’un message visible des voisins de rame, et annonçant : “Il y a un agresseur. Aidez-moi”.
Keiko Toyamine, une responsable du département de la police tokyoïte, indique qu’elle a d’ores et déjà été téléchargée plus de 237.000 fois, “un chiffre inhabituellement élevé” pour une application de service public. Et le succès va grandissant, le nombre d’abonnés grimpant de 10.000 par mois.
Au Japon, les coupables de ce genre de harcèlement encourent 6 mois de prison et une amende pouvant atteindre l’équivalent de 4.000 euros. Si le “frotteur” est en plus violent ou menaçant, la peine peut aller jusqu’à dix ans de prison.