Thomas Sotto a découvert dans la presse son remplacement par Patrick Cohen sur Europe 1
Actuellement à la tête de la matinale d'Europe 1, Thomas Sotto n'a toujours pas eu de contact avec sa direction alors que son remplacement par Patrick Cohen est acté. Il revient sur cette situation.
Le mercato radio est très actif. Il y a quelques jours, Patrick Cohen de France Inter dont la matinale est la numéro 1 était débauché par Europe 1. Une venue qui mettait “indirectement” sur la touche Thomas Sotto présent sur cette tranche depuis la rentrée 2013 où il avait remplacé Bruce Toussaint.
“J’ai l’impression d’être sur le départ de la matinale, mais cela ne m’a pas été signifié”
Dans @le_Parisien @ThomasSotto pic.twitter.com/cXHX2rRTvr
— Céline Kallmann (@celinekallmann) May 17, 2017
Dans Le parisien du jour, Thomas Sotto explique : “J’ai l’impression d’être sur le départ de la matinale d’Europe 1, mais cela ne m’a pas été signifié. Visiblement, la question de rempiler ne se pose plus si j’en crois la presse. Je n’ai pas eu de contact avec la direction, seul un coup de fil élégant et cordial de Patrick Cohen m’a permis, enfin, d’avoir des informations sur mon avenir“, explique l’anchorman de la station de la rue François 1er.
Même si sur le fond Thomas Sotto comprend qu’une nouvelle direction arrive suite aux résultats inquiétants de la station, sur la forme, l’animateur est un peu en colère : “Je regrette surtout l’image donnée de la matinale d’Europe 1. Contrairement à ce que l’on dit, elle va bien. L’audience de la station a baissé de 11 % cette année contre 3 % pour la matinale. En janvier 2016, on se félicitait d’avoir une matinale au plus haut depuis cinq ans. J’aime passionnément cette radio. Sa rédaction se bat, elle a fait une belle couverture de la présidentielle… C’est injuste que tout cela soit attaqué… et peut-être pas assez défendu“, décrypte le journaliste.
Le départ de Laurent Ruquier pour RTL fut le premier choc
Triste pour Europe 1, Thomas Sotto pense que les problèmes d’audiences de la radio sont dus aux départs de Laurent Ruquier pour RTL, mais également au remplacement de Jean-Marc Morandini et au départ de Jean-Pierre Elkabbach à 4 mois de la présidentielle ce “qui a brouillé l’image”.