Thomas Pesquet dans l’espace : “On peut vraiment faire ce qu’on veut !”
Alors qu'il vient de passer une semaine complète à bord de l'ISS, Thomas Pesquet déclare que sa mission dans l'espace lui apparaît plus réjouissante que ce qu'il avait imaginé.
Le 19 novembre dernier, l’astronaute français Thomas Pesquet arrivait à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS), où il y passera six mois bien remplis d’expériences scientifiques. Le Rouennais va d’ailleurs régulièrement partager avec les Terriens ses impressions sur sa vie dans l’espace, qu’il connait ainsi depuis maintenant une semaine.
Chaque samedi à compter du 3 décembre prochain, il rapportera ainsi à nos confrères de franceinfo ses sensations spatiales, même s’il a déjà eu l’occasion de s’exprimer lors d’une conférence de presse. Thomas Pesquet a donc pu témoigner que, contrairement à ce qu’il pensait, sa liberté d’action se veut particulièrement importante.
Espace : “beaucoup mieux” que ce que Pesquet avait imaginé
“C’est beaucoup mieux que ce que j’avais imaginé ! On était quand même très familier avec les équipements, parce qu’on s’est entraîné pendant des années. Moi, cela fait sept ans que je prépare cette mission. Pourtant, ce qui frappe quand on arrive ici, c’est l’impression de liberté. On peut vraiment faire ce qu’on veut !”
L’astronaute de 38 ans ajoute qu’il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour s’habituer à son nouvel environnement : “Au bout de quelques heures, on s’oriente à prendre les virages en trois dimensions, monter et descendre, travailler à l’envers…”
Nuits : “super agréable parce qu’on dort en flottant”
Si l’on peut se poser la question sur ses nuits passées en apesanteur, Thomas Pesquet rassure et apparaît même soulagé que ces phases lui soient aussi plaisantes : “En fait, c’est super agréable parce qu’on dort en flottant. C’est très reposant ! Et c’est parti pour six mois, donc heureusement !”
On apprend au passage que l’astronaute a dû notamment s’attacher à réparer les toilettes défectueuses de la station pour éviter de rendre sa mission plus périlleuse encore : “C’était la tuile !” Thomas Pesquet a enfin déclaré ne pas avoir “encore pu profiter de la vue”, mais qu’il compte se rattraper ce week-end en prenant ainsi “quelques photos sympas et [en allant] regarder dehors”.