Théorie du genre : Vallaud-Belkacem “aurait mieux fait de se taire” selon Sarkozy
Après que Najat Vallaud-Belkacem a "regretté" les propos du Pape Français sur une prétendue théorie du genre enseignée dans les manuels scolaires français, l'ex-chef de l'État Nicolas Sarkozy considère que la ministre de l'Éducation "aurait mieux fait de se taire".
Il y a peu, devant un presse rassemblée lors d’un trajet aérien, le Pape François a prêté aux manuels scolaires français le prétendu enseignement de la théorie du genre. Une sortie qui a ensuite été reprochée au souverain pontife par une bonne partie de la classe politique hexagonale.
La ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem aura ainsi regretté la “parole légère et infondée” du Pape, estimant que ce dernier a été “victime de la campagne de désinformation massive conduite par les intégristes“. Soient les seuls qui manieraient le concept de la théorie du genre, qui ne serait donc pas une réalité.
Sarkozy : Vallaud-Belkacem “nous fait honte”
Une réaction que le candidat à la primaire de la droite et du centre Nicolas Sarkozy a commenté lors d’un meeting tenu mercredi soir à Montauban. L’ex-chef de l’État semble y être apparu en accord avec les déclarations du Pape, en plus d’avoir fustigé la ministre :
“Peut-on refuser le relativisme et affirmer que la parole du pape n’est pas de même nature que celle des idéologues de la théorie du genre ? Madame Najat Vallaud-Belkacem aurait mieux fait de se taire, elle nous fait honte”.
Le Pape approuvé par l’ex-chef de l’État ?
Et Nicolas Sarkozy d’avoir poursuivi, toujours sur le ton de l’interrogation : “Est-ce que c’est possible d’avoir des manuels scolaires où l’on n’enseigne pas la théorie du genre sans être dépeint comme un passéiste?”
Suite à la sortie du Pape François, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine aura quant à elle déclaré qu’à son sens, le souverain pontife “a fait preuve de plus de discernement” par le passé. Et que ces propos tenus sur un supposé contenu des manuels scolaires français sont “une erreur de sa part. Personne ne l’attendait là-dessus. Le débat en France n’existe pas. C’est déplacé, inutile”.