La Terre pourrait devenir partiellement inhabitable d’ici la fin du siècle
En l'absence d'une réaction humaine d'ampleur et coordonnée, plusieurs zones de la planète Terre pourraient ne plus être habitables dès la fin de ce siècle. Les scientifiques évoquent huit causes majeures.
Les esprits pessimistes ne devraient en rien être surpris par ces prévisions, en plus de pouvoir prétendre à avoir pressenti cet avenir (bien) avant les autres. Dans un article (en anglais) paru lundi dans les colonnes du New York Magazine, on apprend ainsi que faute de réaction de l’humanité dans sa globalité, la Terre ne pourra plus, d’ici la fin du siècle, autoriser la vie sur plusieurs de ses zones.
Les raisons à ce scénario catastrophe sont multiples, et plus précisément au nombre de huit. La première mentionnée est la fonte des glaces qui, de par sa libération du pergélisol, riche d’1,8 trillion de tonnes de carbone, amènerait ce dernier à s’évaporer sous la forme de méthane, dont l’effet est 34 plus puissant que le dioxyde de carbone. En outre, la fonte des glaces provoque une montée des eaux appelée à submerger des villes voire même des pays, sans parler du risque de libération de maladies prisonnières de la glace depuis des millions d’années.
Une fonte des glaces problématique à plus d’un titre pour la Terre
Autre problématique d’ailleurs rencontrée depuis maintenant plusieurs semaines dans plusieurs régions du globe, les températures élevées. Les habitants des zones équatoriales et des tropiques devraient ainsi connaître de plus en plus de difficultés à maintenir leur corps à une température de 37° si le climat environnant se veut étouffant.
Un réchauffement de la planète qui aura une incidence significative sur la famine, laquelle pourrait ainsi toucher 50% supplémentaire de la population mondiale et réduire de moitié le taux de céréales actuel si jamais les températures augmentaient de 5° d’ici la fin de ce siècle.
Moins de production et plus de conflits d’ici 2100 ?
Et avec une chaleur de plus en plus présente, la production mondiale pourrait diminuer de 50% d’ici la fin du siècle et les conflits de plus ou moins grande ampleur être, à l’inverse, favorisés. La pollution de l’air se veut de même une réelle préoccupation, pendant que la forêt amazonienne perd en présence alors qu’elle assure à elle seule 20% de l’oxygène respirée sur Terre.
Enfin, l’acidification des océans menace l’écosystème marin, avec une absorption déjà observée par ces eaux de plus d’un tiers du carbone mondial. L’humanité saura-t-elle relever ce défi ou bien regrettera-t-elle de l’avoir négligé une fois que les cartes lui auront été ôtées des mains ?