Tarn : les restes humains d’un possible malfrat découverts dans un fût d’acide
Des restes humains ont récemment été découverts à l'intérieur d'un fût d'acide, dans le Tarn. La victime pourrait avoir été tuée par un ancien malfrat.
Mercredi, le dénommé Yves C. décède des suites d’une hémorragie cérébrale. La police est alertée de sa mort et, quelques heures plus tard, les lieux sont investis par les forces de l’ordre, arrivées en grand nombre, des enquêteurs spécialisés ainsi que le procureur d’Albi Claude Derens.
Il s’avère que Yves C., domicilié à Saint-Benoit de Carmaux dans le Tarn, était en fait un malfrat. Il faisait l’objet, depuis maintenant plusieurs mois, d’une discrète surveillance par la police judiciaire (PJ). L’homme ayant prévenu les autorités de son décès, Marc D., avait d’ailleurs obtenu le droit, grâce à Yves C., d’installer une caravane dans son jardin en échange d’un travail de surveillance chez le malfrat.
Restes humains dans le Tarn : un règlement de comptes ?
Et si le sexagénaire marseillais était ainsi surveillé, c’est parce que la police le soupçonnait d’avoir fait disparaître un autre malfrat. Sur place, les enquêteurs ont trouvé un fût qui était censé être rempli d’acide et de matières grasses. Un fût qui a alors été vidé, pour laisser apparaître des vêtements et des restes humains comme le rapporte France 3 Midi-Pyrénées.
Il y a plusieurs dizaines d’années, c’était en effet une manière à Marseille de se débarrasser d’individus gênants. Le bidon a été filtré puis confié aux laboratoires spécialisés de la PJ afin de confirmer l’identité de la personne à qui appartiennent ces restes.
La réponse à une disparition datée de juin 2016 ?
La certitude n’est pas définitive, mais pour les enquêteurs, ce fût contenait vraisemblablement les restes d’un malfrat marseillais disparu en juin dernier. Les voisins d’Yves C. n’étaient apparemment pas au courant de ses activités liées à la pègre, décrivant seulement un homme à qui il arrivait de forcer sur la bouteille en fin de journée. Le malfrat vivait dans une maison assez peu entretenue dans laquelle se trouvaient notamment de la ferraille et des peaux d’animaux morts.