Syrie : nouvel échec des négociations, le régime syrien mis en cause
Hier à Genève, le ministre français des Affaires étrangères a fait part de sa déception après un second échec des négociations sur la Syrie.
Si l’on en croit l’Observatoire syrien des droits de l’homme, plus de 140 000 personnes auraient péri en l’espace de 3 ans en Syrie, dans ce que l’on peut désormais considérer sans mal comme une guerre civile. Ce chiffre est malheureusement amené à repousser ses limites dans les prochaines semaines, une nouvelle séance de négociations s’étant conclue à Genève par un échec.
C’est Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, qui s’est fait le porteur de ce triste constat. En guise d’explications, il n’hésite pas à pointer du doigt le régime syrien, coupable selon lui d’avoir “bloqué toute avancée sur l’établissement d’un gouvernement de transition”. Un régime responsable de “violences” et d’“actes de terreur a l’encontre des populations civiles”.
Négociations sur la Syrie : Laurent Fabius vise le régime
M. Fabius en a profité pour indirectement solliciter l’aide de la Russie, un allié de la Syrie dont l’influence pourrait conduire le régime de Damas à finalement accepter de “respecter les demandes de la communauté internationale”. En attendant, les discussion inter-syrienne, au point mort depuis trois semaines, ont été rompues, la faute au refus de la délégation du gouvernement syrien d’honorer l’ordre du jour.