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Sur Twitter, elles insultent leur professeur et sont exclues définitivement

Tech > Internet > Twitter
Par Jennifer Larcher,  publié le 24 mars 2013 à 13h26.

Twitter est un moyen largement utilisé pour les jeunes, mais les discussions peuvent coûter une exclusion.

Twitter est au centre d’une discussion organisée par trois lycéennes. Elles apprennent à la dernière minute qu’un contrôle aura lieu le lendemain. Les trois jeunes filles sont énervées par cette information et décident de passer leur nerf sur Twitter en insultant sévèrement le professeur d’histoire géographie, l’une explique que « Cette prof, elle peut aller se faire… cordialement », une autre estime « Je ne réviserai pas pour sa vieille gueule, elle peut crever ». Une autre est également violente « Ma prof d’histoire est une…. ». Il faut remarquer que le nom de cette professeure n’apparaît à aucun moment, mais la sentence ne s’est pas fait attendre. L’enseignante prend connaissance de cette pratique et est étonnée puisqu’elle considérait ces élèves comme sérieuses. Les trois lycéennes ont décidé de présenter leur excuse, mais cela n’a pas suffi. Selon le Parisien cette situation aurait pu se terminer ainsi, mais la professeure a décidé d’aller plus loin en convoquant le conseil de discipline. Un représentant du ministère de l’Éducation a donc expliqué que « Twitter n’est pas un espace privé et ne peut alors échapper à des mesures disciplinaires ».

Une exclusion

Les trois lycéennes ont donc été exclues de leur établissement à cause de leur propos sur Twitter. Cette histoire est due à un contrôle surprise, il a entraîné une vague violence sur le site. Il faut savoir que la professeure d’histoire géographie n’avait pas l’intention de proposer un contrôle, c’était une blague faite par l’un des camarades des trois jeunes filles. Cette histoire n’est pas la seule puisque le concept avait déjà été repéré sur Facebook. Cinq lycéens qui avaient insulté les professeurs avaient été renvoyés.

Twitter n’est pas un espace privé

Twitter et Facebook sont souvent utilisés par les adolescents. Ces derniers estiment qu’ils peuvent tout dire, car ils sont sur Internet. Pourtant comme l’a indiqué le représentant du ministère de l’Éducation, les réseaux sociaux ne sont pas de l’ordre du privé, ils sont donc régis par les mêmes règles que celles appliquées dans le lycée. Au final, avoir insulté leur prof sur Twitter, c’est comme si elles avaient eu les mêmes propos en classe.

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