Supposé éteint depuis 60 ans, cet étrange mammifère a été redécouvert dans une région reculée d’Indonésie
Supposé éteint depuis 60 ans, cet étrange mammifère a été redécouvert dans une région reculée d'Indonésie, un bien étrange cousin de l'ornithorynque.
Les mammifères renferment certaines espèces tout à fait remarquables, certaines vraiment étonnantes. On pense par exemple à l’ornithorynque. Tout récemment, un autre mammifère pondant des œufs a été redécouvert plus de 60 ans après sa dernière observation. C’est dans une région reculée d’Indonésie qu’un représentant de cette espèce, supposée éteinte depuis plusieurs décennies, a été aperçu.
Supposé éteint depuis 60 ans, cet étrange mammifère a été redécouvert dans une région reculée d’Indonésie
Le biologiste James Kempton décrivait cet étrange mammifère dans un communiqué par ces quelques mots : « les épines d’un hérisson, le museau d’un fourmilier et les pattes d’une taupe ». Voilà qui devrait vous aider à mieux visualiser la bête. Et pour la petite histoire, sachez que l’animal avait été baptisé ainsi en l’honneur du naturaliste britannique David Attenborough. Depuis 1961, ce mammifère de la famille des échidnés n’avait plus été observé depuis 1961. C’est donc une très belle nouvelle pour les spécialistes ! Et « la raison pour laquelle il semble si différent des autres mammifères est qu’il fait partie des monotrèmes, un groupe de pondeurs d’œufs qui s’est séparé du reste de l’arbre de vie des mammifères il y a environ 200 millions d’années », précise encore James Kempton.
Un bien étrange cousin de l’ornithorynque
Sachez enfin que cet animal aura été difficile à « débusquer », si l’on peut dire. « Cette découverte est le résultat d’un travail acharné et de plus de trois ans et demi de planification. » Il aura fallu pas moins de quatre semaines, 80 pièges photographiques et les conseils de la communauté de Yongsu Sapari, un village sur la côte nord des Monts Cyclopes, pour capter des images en noir et blanc de cette créature.
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, outre ce cousin de l’ornithorynque, cette mission a permis de découvrir d’autres espèces d’araignées, de scorpions et même une crevette qui vit dans les arbres. Comme le rappelle l’entomologiste Leonidas-Romanos Davranoglou, « les forêts tropicales humides font partie des écosystèmes terrestres les plus importants et les plus menacés ». Il convient donc de les protéger au maximum, pour les étudier tout autant, tout en faisant attention à soi pendant de telles expéditions. Le scientifique s’y est cassé le bras.