Supermarchés et fournisseurs en pleines négociations pour les prix de 2025
Découvrez comment supermarchés et fournisseurs se lancent dans des négociations tendues pour définir les prix de 2025 : une bataille stratégique pour l'avenir de votre pouvoir d'achat !
Tl;dr
- Les négociations annuelles entre la grande distribution et ses fournisseurs agro-industriels ont commencé.
- Les entreprises ont jusqu’au 1er mars pour s’accorder sur les conditions de vente.
- Les lois « Egalim » visent à protéger la rémunération des agriculteurs.
Le lancement des négociations annuelles
Chaque année, un feuilleton récurrent occupe l’industrie agroalimentaire française : les négociations commerciales entre la grande distribution et ses fournisseurs agro-industriels. Du petit producteur de biscuits aux plus grandes multinationales de la consommation, tous sont concernés.
Pour 2025, après une année perturbée, le calendrier des négociations revient à la normale. Les conditions de vente ont dû être envoyées aux clients de la grande distribution au cours de la première quinzaine de décembre.
Les enjeux de la négociation
Les entreprises concernées ont ensuite jusqu’au 1er mars pour s’accorder sur les conditions de vente. Seuls les produits de grande marque sont concernés par ces négociations, pas les produits sous des marques détenus par les supermarchés.
Ces négociations sont souvent accusées de tirer vers le bas les prix payés aux producteurs agricoles.
La protection des agriculteurs
Dans ce contexte, les gouvernements successifs sous Emmanuel Macron ont multiplié des lois dites « Egalim », pour tenter de protéger la rémunération des agriculteurs. Ces lois visent notamment à rendre « non-négociable » le prix de la matière première agricole contenue dans les produits.
Cependant, les supermarchés rétorquent qu’une part importante de la rémunération des agriculteurs dépend d’autres débouchés, notamment la restauration hors domicile.
L’avis de la rédaction
Il est indéniable que le secteur agroalimentaire est complexe et divers. Néanmoins, la nécessité de protéger les petits producteurs et d’assurer une rémunération équitable aux agriculteurs reste primordiale.
Les lois « Egalim » sont un pas dans la bonne direction, mais il est clair qu’il reste encore beaucoup à faire pour assurer une distribution équitable des revenus dans ce secteur. Il est à espérer que ces négociations annuelles permettront d’avancer vers cet objectif.