Superman triomphe, Clayface promet de terrifier : le DCU se réinvente

Image d'illustration. ClayfaceDC Comics / PR-ADN
En vue de la sortie du film dérivé de Batman prévue pour 2026, l’engagement pris par James Gunn continue de susciter l’enthousiasme des fans. Son implication et ses garanties restent au cœur des attentes autour de ce projet très attendu.
Tl;dr
- James Gunn redéfinit le DCU en privilégiant la liberté artistique plutôt qu’un style uniforme.
- Le prochain film Clayface explorera pleinement le registre horrifique, entre tragédie et anti-héroïsme.
- En diversifiant les genres, James Gunn espère raviver l’intérêt du public et inspirer une nouvelle ère pour les blockbusters.
Un souffle nouveau pour le DCU
Alors que la question de la franchise fatigue plane sur l’univers des super-héros, James Gunn semble bien décidé à y répondre autrement. Après le triomphe critique et commercial de son Superman, le patron du DC Universe continue de bousculer les codes : plutôt que d’imposer une patte commune, il préfère encourager chaque équipe créative à explorer sa propre vision. Un pari risqué, mais visiblement assumé.
La grande incursion horrifique du genre super-héros
Dans cette logique, le prochain projet sur grand écran tranche radicalement avec l’optimisme flamboyant de Superman. Prévu pour le 11 septembre 2026, Clayface sera, selon James Gunn lui-même, « un film d’horreur complet ». Le personnage créé par Bill Finger et Bob Kane en 1940 s’éloigne ainsi du simple antagoniste : cette incarnation promet d’alterner entre ennemi et allié de Batman dans une Gotham hantée, flirtant ouvertement avec le registre de l’anti-héros tragique.
L’affirmation d’une nouvelle méthode James Gunn
Ce qui distingue ce projet ? Un refus catégorique du formatage. « Il n’y a pas de style maison chez DCU : chaque réalisateur ou scénariste apporte sa personnalité… On veut éviter que le public se lasse, on veut l’exciter ! », a récemment confié James Gunn. Cette diversité assumée est déjà perceptible dans la constitution de l’équipe créative : un scénario co-écrit par l’as du suspense Mike Flanagan, une réalisation signée James Watkins, et l’interprétation confiée à la révélation Tom Rhys Davies.
À vrai dire, la promesse va plus loin : c’est tout un pan du genre qui s’apprête à être exploré sur un terrain quasi vierge dans l’univers des super-héros. Si Marvel avait timidement intégré quelques éléments sombres avec Doctor Strange, ou la série Moon Knight, jamais encore un studio n’avait pleinement embrassé les codes du film d’épouvante à cette échelle.
L’industrie à la croisée des chemins ?
En optant pour ce virage audacieux – qu’il s’agisse de Sugarland’s Silver Age inspiration for Superman ou bien d’un Clayface aux accents gothiques – c’est un message adressé autant au public qu’aux studios concurrents : il est temps de varier les registres pour raviver la flamme des blockbusters. Reste à voir si cette prise de risque marquera durablement l’industrie ou si elle restera une parenthèse inspirée dans un paysage saturé.