Suisse : à 7 ans et en fugue, elle embarque à bord d’un avion sans billet
Dimanche en Suisse, une petite fille de 7 ans en fugue est arrivée à entrer dans un avion easyJet en partance pour Ajaccio et ce en passant au travers de tous les contrôles et sans disposer de billet.
Histoire a priori incroyable mais pourtant tout ce qu’il y a de plus véridique à en croire les éléments rapportés par des sources de confiance. Les faits débutent dimanche en début d’après-midi en Suisse. Un père de famille signale la disparition de sa fille âgée de 7 ans.
Selon un porte-parole de la police cité par nos confrères de la Tribune de Genève, “d’importants moyens ont été immédiatement engagés pour […] retrouver” l’enfant. Il a été rapidement déterminé qu’une poignée de minutes après le signalement de sa disparition, la fillette est montée dans un train à destination de l’aéroport de Genève.
Arrivée à Genève Aéroport, on ne lui demande pas son billet
L’enfant poursuit son chemin et arrive au niveau de la sécurité côté France. Bertrand Stämpfli, porte-parole de Genève Aéroport, indique que “l’entrée dans ce secteur fait possiblement passer les passagers devant des contrôles de police et/ou de douane qui ne sont toutefois pas présents en permanence”.
La fillette passe sous les portiques électromagnétiques comme le demandent les contrôles de sécurité en vigueur. Et si l’attachée de presse des lieux souligne que “les règles de sûreté dont Genève Aéroport a la charge n’ont pas été contournées”, le billet d’avion de l’enfant ne va pas lui être demandé.
Un appel à “prendre acte collectivement” de cette histoire
D’après le représentant de Genève Aéroport, la petite fille “est apparemment toujours parvenue à faire croire qu’elle était avec les adultes qui la précédaient ou ceux qui la suivaient”. Lorsque arrive la procédure d’embarquement, la jeune fugueuse parvient, au bout de la seconde tentative, à prendre un cheminement non autorisé.
Une fois entrée dans l’avion de la compagnie low-cost easyJet appelé à s’envoler pour Ajaccio, la fillette est finalement signalée par un agent d’escale avant que les forces de l’ordre n’interviennent à son encontre. Pour Bertrand Stämpfli, “il ne s’agit pas de pointer la responsabilité de l’un ou de l’autre dans cette histoire. On doit en prendre acte collectivement.” Pour l’heure, easyJet n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire.