Une substance permet de bronzer sans exposition au soleil
Après dix ans de recherches, des scientifiques sont finalement parvenus à mettre au point une substance permettant d'arborer un bronzage sans nécessité d'une exposition au soleil. D'autres essais vont toutefois devoir être menés avant de la tester sur l'être humain.
La manière la plus naturelle de bronzer demeure celle de s’exposer aux rayons ultraviolets du soleil. Une pratique se devant néanmoins d’être encadrée pour s’éviter notamment de développer un cancer de la peau. Il existe d’autres façons d’arborer un teint hâlé quand celui-ci n’est pas inné, telles des crèmes et des gélules, mais celle qui vient d’être découverte pourrait bien s’avérer la plus pratique de toutes. Encore faudra-t-il confirmer son utilisation saine et efficace sur l’être humain.
Le docteur David Fisher, à la tête du service de dermatologie de l’hôpital américain Massachusetts General et professeur à la faculté de médecine de Harvard, a ainsi signé avec son équipe une étude révélant l’élaboration d’une substance à même de faire bronzer sans nécessité d’une exposition au soleil. Des travaux publiés dans la revue Cell Reports.
Bronzer sans soleil : une molécule ayant demandé 10 ans de travail
Cette molécule, dont nos confrères d’Europe1 rapporte qu’elle aura demandé dix ans de recherches, présente la particularité de stimuler directement les cellules chargées de la production de pigments. Ceux-là mêmes censés absorber les rayons de l’astre solaire. La différence avec les crèmes auto-bronzantes vendues sur le marché est que celles-ci concentrent leur action sur la couche superficielle de l’épiderme.
Pour le docteur Fisher, “l’importance potentielle de cette étude résidera à terme dans une nouvelle stratégie de protection de la peau et de prévention du cancer cutané”.
De nouveaux essais à mener avant le test sur l’être humain
Si les résultats d’ores et déjà obtenus par les chercheurs sont encourageants, avec ainsi un bronzage ayant duré plusieurs jours, il convient de préciser qu’ils découlent d’essais réalisés sur des échantillons de peau en laboratoire. Et ces scientifiques d’affirmer qu’avant de pouvoir tester la molécule sur des sujets humains, il s’agira d’abord de conduire de nouveaux essais pré-cliniques afin de confirmer les observations de la première étude.