Bronchiolite : le seuil épidémique atteint en Pays de la Loire
L'agence régionale de santé a confirmé que le seuil épidémique de bronchiolite a été atteint en Pays de la Loire. Chaque année, cette maladie respiratoire touche près de 30% des enfants de moins de deux ans.
En ce début du mois de décembre et alors que l’hiver semble appuyer sa présence depuis quelques jours, l’agence régionale de santé (ARS) a récemment confirmé que le seuil épidémique de bronchiolite a été atteint en Pays de la Loire.
Pour établir cette information, l’ARS s’est appuyée sur sur les consultations de SOS Médecins ainsi que les passages aux urgences pédiatriques des CHU de Nantes et d’Angers. Il apparaît d’ailleurs que la seconde proposition est souvent privilégiée par les parents, résultant souvent en une prise en charge tardive et à une congestion du service.
Le déplacement aux urgences pas automatique pour un cas de bronchiolite
Pourtant, comme le rapporte 20minutes.fr, il n’est pas forcément utile de foncer à l’hôpital dans un cas supposé de bronchiolite. Contacter son médecin traitant ou appeler le 15 est ainsi recommandé avant tout éventuel déplacement, la maladie pouvant généralement se soigner à domicile.
La bronchiolite se contracte de différentes manières : par les mains, la salive, les éternuements, la toux et tout ce qui aura pu être sali par ces éléments et ces réflexes. La maladie peut également être provoquée par un rhume de l’enfant ou de l’adulte.
Rappel de la prévention à observer pour réduire le risque
Pour réduire le risque de bronchiolite, l’ARS appelle à se laver systématiquement les mains et au savon avant de s’occuper d’un bébé. Il est aussi conseillé d’éviter d’emmener le nourrisson dans des lieux publics où il pourrait se trouver à proximité de personnes enrhumées.
Les biberons, sucettes et couverts non nettoyés ne doivent pas être échangés, et la chambre du bébé se doit quant à elle d’être quotidiennement aérée. Chaque année, la bronchiolite cible près de 30% des enfants de moins de deux ans. Une épidémie favorise en moyenne 700 passages aux urgences et entre 300 et 400 hospitalisations au CHU de Nantes.