SOS Médecins : après différents faits de violences le service médical libéral d’urgence n’ira plus dans certaines villes
Après plusieurs agressions de médecins 'gratuites', SOS Médecins a décidé dernièrement de ne plus se rendre dans plusieurs quartiers de Lyon.
On ne peut pas continuer comme ça. Ce n’est plus possible…
Trop c’est trop : SOS Médecins ne souhaite plus se rendre dans certaines agglomérations comme Pau, Nice, Grenoble ou encore Toulon, on peut désormais rajouter également la ville de Lyon…
SOS Médecins Lyon a décidé d’exercer son droit de retrait
Avec 63 associations SOS Médecins en France métropolitaine et outre-mer qui travaillent en mode collaboratif et 1300 médecins libéraux, le groupe ne supporte plus les agressions envers ses Médecins qui se déplacent pour venir en aide aux patients en difficulté. Sur sa page web, SOS Médecin écrit : “Après en avoir informé le Conseil de l’ordre des médecins et les Autorités de tutelle, SOS Médecins Lyon a décidé d’exercer son droit de retrait de certaines zones sur les communes de Bron, Corbas, Vénissieux, Lyon 8, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne“.
De la violence verbale et des insultes de patients de plus en plus exigeants
Ainsi, les appels s’arrêteront à midi. Comme pour Saint-Étienne le mois dernier, il est incompréhensible que des Médecin se fassent agresser, comme l’expliquait récemment Nacer Boukhezra, Médecin en région Auvergne-Rhône-Alpes : “Dans un contexte de déficit de médecins qui génère des tensions récurrentes, de la violence verbale et des insultes de patients de plus en plus exigeants, c’est l’agression de trop. Nous avons régulièrement ce type d’incidents en consultation avec du matériel dégradé, des agressions verbales. On ne peut pas continuer comme ça. Ce n’est plus possible”, avait exposé le praticien.
Matériel dégradé, agressions verbales
Exemple récent à Saint-Quentin (Nord) : Mécontente de se voir réclamer le port du masque dans un établissement de santé, une habitante s’était emportée contre une docteure de SOS médecins et avait eu des mots et des gestes déplacés. Ce genre d’épisodes, SOS médecins n’en veut plus souhaitant assurer la sécurité de ses praticiens.
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