Il sort de prison par erreur grâce à une faute d’orthographe
Un homme a réussi à s’évader avec le soutien fortuit de l’administration coupable d’une faute d’orthographe dans une lettre de permission de sortie.
Parfois, une simple lettre peut changer le destin d’un homme ! Un détenu de la maison d’arrêt du Pontet dans le Vaucluse avait profité d’une permission qu’il n’attendait pas pour se faire la belle.
L’homme, qui ne devait pas bénéficier d’une autorisation de sortie, a pu s’échapper grâce à une faute d’orthographe effectuée dans le courrier de permission. Hier, le détenu, qui avait été retrouvé deux semaines tard, a été relaxé par le tribunal correctionnel d’Avignon dans cette affaire selon les informations de France Bleu.
Une lettre oubliée profite à l’évadé
Si l’erreur paraît incroyable, elle part pourtant d’une simple lettre oubliée. Le nom du détenu libéré par erreur s’orthographiait avec un seul « b » (El Abassi) alors que l’homme qui devait bénéficier de la permission était son quasi homonyme de nom et de prénom, à la différence près que son nom comportait un « b » supplémentaire (El Abbassi).
À la vue de la lettre de permission, El Abassi se rend compte qu’une erreur a été commise, mais l’occasion est trop belle et il sort tranquillement de la prison en passant les contrôles un à un dont celui qui vise à vérifier les empreintes digitale grâce à un bandage à la main. Mais l’homme ne s’arrête pas là et profite de cette occasion inespérée pour s’évader définitivement.
Interpellé et jugé à nouveau
Après deux semaines de cavale, El Abassi est finalement retrouvé dans la région de Lille. Mercredi, il a été jugé par le tribunal correctionnel d’Avignon qui ne l’a pas condamné pour cette évasion bien aidée par cette erreur administrative, reconnue par la justice.
Mais l’homme n’est pas blanchi pour autant de tous ses délits. Les juges l’ont en effet condamné pour d’autres faits. El Abassi a écopé de cinq ans de prison pour un vol avec violence et 18 mois pour une précédente évasion du centre spécialisé de Montfavet en escaladant un grillage de plus de trois mètres. Espérons pour son quasi homonyme que ce ne sera pas à lui de purger cette peine !