Sommeil : pour vivre longtemps, il faut diner à exactement 19h13
Selon une nouvelle étude, des chercheurs ont défini que le moment parfait pour diner était à 19h13.
Cela n’est pas nouveau, l’espérance de vie augmente au fil des années. L’Organisation mondiale de la Santé précise d’ailleurs que le nombre de centenaires devrait monter de 573 000 à 19 millions d’ici à 2100. Sans grande surprise, l’alimentation joue un rôle important dans la longévité des êtres humains. D’ailleurs, une équipe de chercheur vient de souligner que l’heure du dîner a un impact important sur la santé. Publiée dans la revue Frontiers in Nutrition, les résultats montrent que manger à 19 h 13 permettrait de vivre plus longtemps.
L’heure idéale de diner pour améliorer sa longévité
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs sont venus étudier les habitudes alimentaires des habitants de l’Aquila, une province des Abruzzes (Italie). Cette ville n’a pas été choisie au hasard, étant donné qu’elle est réputée pour recenser de nombreux centenaires.
Dans les détails, ils ont analysé les données de 68 nonagénaires et centenaires ne présentant pas d’antécédents médicaux, 46 femmes et 22 hommes. Les travaux soulignent que les participants étaient tous « de poids normal et, à l’exception de l’hypertension qui touchait 72 % des individus, ils présentaient une fréquence extrêmement faible d’hypertriglycéridémie (4 %) et d’hypercholestérolémie (19 %) ».
Outre un mode de vie sain, notamment via une activité physique régulière lors du travail des terres, les chercheurs ont déclaré que les participants avant l’habitude de diner tôt, en moyenne aux alentours de 19h13. Les travaux soulignent ainsi : « Nos résultats confirment l’importance de considérer l’heure des repas comme une caractéristique impliquée dans les processus de longévité ».
Les travaux montrent en plus de cela que les habitants de cette ville avaient un régime alimentaire particulier nommé le « sdijuno ». Ce dernier se caractérise par un repas en milieu de matinée composé de produits locaux ; un petit-déjeuner tardif ; puis un diner 17,5 heures après où les habitants ont un faible apport calorique.
Les auteurs expliquent que ces résultats « soulignent l’importance d’un manque de restriction calorique quotidienne, entravant le stress post prandial nocturne et optimisant la réponse métabolique, associée à une consommation élevée d’aliments à base de plantes et à une activité physique pour la longévité des centenaires des Abruzzes ». À titre d’information, les nonagénaires et les centenaires avaient un régime alimentaire riche en céréales, légumes, fruits et légumineuses, mais consommaient peu de viande, d’œufs ou encore pratiquement aucune sucrerie.