SNCF : la promesse d’un Wi-Fi gratuit dans les TGV à l’horizon 2016
En concertation avec les opérateurs mobiles, la SNCF appuie sur le champignon de sa stratégie digitale. L'accès à Internet sera développé.
En début d’année, nous vous annoncions le lancement par la SNCF d’un appel d’offres pour le développement de l’accès à Internet dans les trains.
Mardi, son président Guillaume Pepy a indiqué l’avancée du projet devant la presse : “On va travailler en pleine coopération avec les opérateurs, et ce qu’on peut dire, sans faire de fausse promesse, c’est que sans doute d’ici la fin de 2016, l’ensemble des trains français pourra recevoir correctement”.
La SNCF et ses projets digitaux
Côté réseau mobile, l’objectif est de permettre aux opérateurs de travailler sur les infrastructures de la SNCF afin de “faciliter le déploiement de leurs antennes”, a indiqué Mr Pepy.
Dans un premier temps donc, l’objectif est d’augmenter la couverture en réseaux 2G, 3G et 4G dans tous les trains et concernera près de 10 millions d’usagers au quotidien. Mais ce n’est pas tout. “La première étape est de réaliser un vrai diagnostic avec l’Arcep, et un diagnostic technique de la qualité de la réception sur le réseau avec les rames spécialement équipées et une méthodologie qui soit infaillible”, a précisé le président de la SNCF.
Le Wi-Fi dans les TGV à la mi-2016
Le Wi-Fi par mode satellitaire n’ayant pas été satisfaisant tant du côté technique que du côté commercial, la SNCF change d’aiguillage. Un appel d’offre a été lancé afin de proposer un signal 4G répercuté en Wi-Fi dans les TGV. “Nous allons changer de technologie. Jusqu’à présent, nous avions testé une technologie qui alliait wifi et connexion par satellite, et nous allons passer à une technologie qui va allier du wifi dans les rames à la 4G”, a indiqué Guillaume Pepy.
A la moitié de l’année 2016, la ligne Paris-Lyon sera la première équipée. Suivront les lignes Paris-Bordeaux et LGV-Est en 2017, ainsi que le trajet Paris-Strasbourg. Coût de l’opération de l’ensemble de ces avancées numériques : 148 millions d’euros sur trois ans.