Shanghai : un record de pollution établi mardi
Mardi, le brouillard de pollution s'étant abattu sur Shanghai a conduit les autorités chinoises à émettre le niveau d'alerte" jaune", soit le troisième plus haut degré.
Même si en début d’année, Paris lui avait ravi le titre durant vingt-quatre heures de métropole la plus polluée au monde, Shanghai demeure dans une position hautement délicate quant à sa pollution atmosphérique. Mardi, la métropole chinoise s’est ainsi vu recouverte d’un épais brouillard de pollution.
Sa densité est d’ailleurs telle que les autorités du pays ont émis le niveau d’alerte « jaune », c’est-à-dire le troisième le plus élevé. RTS.ch rapporte qu’il a été conseillé aux personnes fragiles de ne pas sortir de chez elles et de garder leurs fenêtres fermées.
Brouillard de pollution à Shanghai : émission du niveau d’alerte « jaune »
Un semblable phénomène s’était abattu la semaine passée sur la capitale pékinoise, avec des niveaux de pollution atmosphérique constatés alors suffisamment importants pour que le niveau d’alerte « rouge » soit enclenché. Et d’interdire ainsi la circulation de poids lourds tout en annulant les cours.
Qualité de l’air : un indice supérieur à 300
Le brouillard ayant enveloppé Shanghai et ses 20 millions de résidents en ce jour s’est dessiné alors que mercredi, le président Xi Jinping est censé prononcer un discours à l’occasion de la conférence mondiale sur l’internet. Conséquence logique de ce smog, la visibilité offerte se veut limitée, et l’indice de la qualité de l’air apparaît excessivement élevé (au-delà de 300) et même dangereux pour la santé sur une grande partie des échelles de mesure. À noter que la pollution atmosphérique conduit également à retarder certains vols. On nous signale enfin que Shanghai est également concernée par une pollution plus physique, avec des détritus présents dans moult cours d’eau et lacs et des métaux lourds renfermés dans le sol. Une situation semblant appuyer un peu plus la pertinence de la COP21 et l’importance de l’accord établi samedi d’une réduction du réchauffement climatique en deçà de 1,5°. Reste maintenant à savoir quelle attitude concrète la Chine va adopter à ce niveau.