COP21 : un “texte d’accord” censé être présenté samedi à 11h30
Le président de la COP21 Laurent Fabius a annoncé qu'un "texte d'accord" établissant les actions à mener contre le réchauffement climatique sera présenté samedi en fin de matinée.
Dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 décembre, le président de la COP21 Laurent Fabius a communiqué une information d’importance : “Nous avons un texte à présenter.” Ce “texte d’accord” a ainsi été finalisé ces dernières heures et sera présenté en ce jour à 11h30 aux délégués des 195 pays de la conférence de l’ONU présents.
Le document, attendu pour apparaître telle une feuille de route à respecter dans l’optique d’une réduction du réchauffement climatique, était censé être en premier lieu présenté à 9h30. 20minutes.fr nous rapporte que le report à 11h30 est dû à des “délais techniques incompressibles d’édition et de traduction”.
“Texte d’accord” présenté samedi à la COP21 : François Hollande sera présent
C’est en effet à l’aube que le projet de texte a été envoyé pour traduction, laquelle sera effectuée dans les six langues officielles de l’ONU que sont l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe. Et dans la situation d’un consensus sur le texte, on assisterait alors quelques heures plus tard à la convocation d’une plénière afin d’adopter formellement le projet. Il convient d’ajouter que l’exécutif François Hollande se rendra au Bourget en fin de matinée pour être témoin de cette présentation.
Un pacte en vigueur en 2020
Rappelons que, dans le but d’une efficacité maximale, les recommandations et mesures du texte se devront d’être appliquées à l’échelle mondiale. Et ce afin de limiter le réchauffement climatique à 2° supplémentaires (contre 3° sans efforts consentis) dans les prochaines années. Le pacte établi entrera quant à lui en vigueur en 2020 et devrait favoriser le recours aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et renouvelables en apportant de même une gestion revue des forêts et des terres agricoles. Précisons enfin que dans son avant-dernière version, le texte d’accord envisageait une augmentation de la température “bien en dessous de 2°C”. Plusieurs pays dont l’Arabie saoudite ne sont cependant pas apparus favorables à une réduction qui irait jusqu’à 1,5°.