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Shanghai : avec son chien, elle s’est confinée un mois dans une cabine téléphonique

International > COVID-19 > Chine
Par Gael Brulin,  publié le 5 mai 2022 à 16h00.
International
Illustration. Le clavier à touches d'une cabine téléphonique.

Illustration. Le clavier à touches d'une cabine téléphonique. Pixabay

Alors que les autorités de Shanghai venaient de confiner leur population pur cause de Covid-19, on apprend qu'une femme a vécu un mois avec son chien dans une cabine téléphonique.

Début avril, devant une recrudescence de cas positifs de Covid-19, les autorités de Shanghai avaient pris la décision de confiner leur population. 26 millions de personnes étaient ainsi défendues de sortir de leur domicile, sauf exceptions vraisemblables pour des achats de première nécessité ou des problèmes de santé. Le site VICE rapporte que suite à cette décision gouvernementale, une femme s’est confinée avec son chien dans une cabine téléphonique.

Une apparente travailleuse immigrée a vécu un mois dans une cabine téléphonique

Cette femme serait une travailleuse immigrée d’une cinquantaine d’années. Pendant un mois, elle a donc vécu dans un espace pour le moins réduit, n’en sortant qu’en de rares occasions : promener son chien et aérer sa couverture. Sa situation a été révélée par des clichés pris par un habitant d’une tour avoisinante et diffusés sur les réseaux sociaux chinois. La colère s’st alors emparée d’internautes déplorant une telle mise à l’écart et une absence totale de considération envers une personne sans domicile fixe.

Délogée, elle aurait refusé un logement

La semaine passée, en pleine nuit, cette femme aurait été délogée de son refuge par les forces de l’ordre. Ses affaires auraient été jetées sur le trottoir et du ruban adhésif appliqué sur la cabine téléphonique pour sceller son accès. Selon le média d’État “China Youth Daily”, la quinquagénaire se serait vu proposer un logement de la part des autorités. Une offre que la travailleuse aurait refusée. De même source, cette femme aurait déclaré avoir commencé à vivre dans cette cabine en janvier dernier.

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