Seine-Saint-Denis : une famille volée de 3.000 euros par de faux policiers
Lundi soir dans un pavillon de La Courneuve en Seine-Saint-Denis, de faux policiers ont dérobé 3.000 euros à une famille d'origine chinoise. Les malfaiteurs sont actuellement toujours en fuite.
Les faits se sont produits lundi soir à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. Des individus déguisés en policiers ont volé 3.000 euros à une famille avant de prendre la fuite. Les victimes n’auraient toutefois pas été physiquement violentées.
Tout commence lorsque cinq policiers se présentent aux occupants d’un pavillon. D’apparentes forces de l’ordre en raison, notamment, des brassards de police que ces personnes portaient chacune à leur bras. Le couple présent et leur enfant vont cependant se rendre rapidement compte que leurs visiteurs ne sont pas des autorités, en voyant ainsi ceux-ci les menacer à l’aide d’armes de poing.
Famille volée en Seine-Saint-Denis : des agresseurs en fuite
France Bleu, qui rapporte l’information, poursuit en indiquant que le père de famille, âgé de 50 ans, est alors menotté, quand sa fille de 23 ans est quant à elle ligotée. La mère de 40 ans semble pour sa part épargnée. Après avoir fouillé la demeure, les faux policiers repartent avec un butin de 3.000 euros en liquide.
Des malfaiteurs qui, aux dernières nouvelles, sont toujours recherchés par la police judiciaire (PJ) de Seine-Saint-Denis pour vol avec séquestration. D’après une source proche du dossier, le couple n’apparaît pas vivre de manière particulièrement aisée, rendant ainsi le ciblage des agresseurs curieux, si ciblage prédéfini il y a eu.
La communauté chinoise une nouvelle fois atteinte
Peut-on imaginer que l’origine chinoise de cette famille ait été un motif suffisant pour que leurs futurs agresseurs décident de passer à l’acte ? Rappelons ainsi qu’en août dernier à Aubervilliers, commune voisine de La Courneuve, un couturier chinois de 49 ans avait été violemment agressé avant de succomber à ses blessures.
La communauté chinoise s’était alors soulevée pour dénoncer ces actes vraisemblablement racistes dont elle se dit fréquemment victime, et ce en raison d’une fortune supposée de ses membres. Au mois de septembre, la justice aura condamné trois jeunes jugés coupables d’une agression raciste, survenue en mars à Bobigny, sur une famille d’origine asiatique.