Seine-Saint-Denis : 13 ans de prison en appel pour avoir tenté de découper sa femme et son fils
Vendredi, la cour d'assises de Seine-Saint-Denis a condamné en appel un homme de 57 ans à 13 ans de réclusion criminelle, le prévenu ayant ainsi été reconnu coupable d'avoir attenté à la vie de sa femme et de son fils.
En 2015, la cour d’assises de l’Essonne l’avait condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Vendredi, Huu T. B., 57 ans, était jugé en appel par la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour avoir attenté à la vie de sa femme et de son fils. Il a finalement écopé d’une peine moindre de 13 ans de prison.
Le tribunal a ainsi estimé, rapporte 20minutes.fr, que l’homme n’avait pas, ou plus, toute sa tête lors des faits. Lesquels s’étaient déroulés en novembre 2013, au sein du pavillon familial de Corbeil-Essonnes.
Elle lui annonce son divorce, il tente de la tuer avec son fils
La femme du quinquagénaire lui annonce son intention de divorcer, et ce pour la seconde fois. Une nouvelle qui met l’homme dan un apparent état de rage folle. Il commence ainsi par s’emparer d’un bâton clouté pour en asséner un coup à la tête de sa femme.
Son épouse et le fils du couple tentent alors de fuir au premier étage du pavillon, alors que le père de famille file à leur poursuite armé d’un hachoir. Les forces de l’ordre finissent par intervenir au moment où l’homme ouvre le gaz avec l’intention de faire sauter les lieux. Le toit et les fenêtres de l’habitation vont être impactés par l’explosion ainsi causée, et les trois membres de cette famille en apparaître légèrement blessés.
L’homme souhaitait mourir avec sa famille
À la barre, le prévenu a indiqué que son désir à ce moment-là était de se donner la mort et d’emporter sa famille avec lui. S’adressant aux parties civiles, il a déclaré : “Je vous demande pardon, au fond de mon cœur”.
Son avocat aura préféré qualifier l’acte de son client d’“enchaînement de fou furieux” au lieu de l’expliquer par le point final d’un “continuum de violences conjugales”. Sa femme avait ainsi affirmé subir des violences conjugales et des menaces de mort répétées de la part de son mari, lequel serait également un consommateur régulier d’alcool. Pour l’avocat général, le prévenu affiche “deux visages totalement opposés”, entre celui l’ayant amené à être jugé et celui d’“employé modèle” qui nourrissait le “désir d’être le chef incontesté” de son foyer.