Sécurité routière : Bond alarmant de 31% de mortalité sur les routes en mars
En mars, les routes de France métropolitaine ont connu une hausse tragique de 31% du nombre de morts, passant de 194 l'année précédente à 254 cette année, d'après les données fournies par la Sécurité routière. Pourquoi cette augmentation si soudaine ?
Tl;dr
- Augmentation de la mortalité sur les routes pour le premier trimestre.
- L’ONISR rapporte 1.164 blessés graves, soit une hausse de 10%.
- La hausse est particulièrement marquée en mars pour les automobilistes et cyclistes.
- Cette hausse concerne principalement les routes hors agglomération et les jeunes de 18-24 ans.
Augmentation de la mortalité routière en France : analyse
Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, a récemment commenté les données alarmantes publiées par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR). Elle a révélé que « le mois de mars a été particulièrement endeuillé sur nos routes et le bilan pour le premier trimestre nous ramène aux chiffres de 2019 ».
Les chiffres sombres de l’ONISR
En plus du nombre croissant de décès sur les routes, l’ONISR décompte 1.164 blessés graves. C’est une augmentation de 10%. Après une amélioration en 2023, la tendance est nettement plus sombre cette année. En février, 224 personnes ont perdu la vie sur les routes métropolitaines, soit une augmentation de 3%. En janvier, 240 morts avaient été recensés, une hausse de 6%.
💤 Sur la route, la somnolence peut être fatale.
Pour votre protection et celle des autres usagers de la route, pensez à faire des pauses régulièrement. pic.twitter.com/Um4reipPib
— Ministère de l'Intérieur et des Outre-mer (@Interieur_Gouv) April 14, 2024
Les usagers les plus touchés
En mars, la Sécurité routière a enregistré « une forte hausse » du nombre de décès parmi les automobilistes, deux-roues motorisés et cyclistes.
Le plus notable est la hausse de 29 morts parmi les automobilistes par rapport à la même période l’année dernière (soit un total de 120), et une augmentation des décès chez les cyclistes (+5) portant le total à 13. L’ONISR ajoute que « cette forte hausse affecte essentiellement les routes hors agglomérations, concerne tous les âges et notamment les jeunes de 18-24 ans (40 tués soit 23 de plus) ».
Aux valeurs d’un passé endeuillé
La Sécurité routière a révélé qu’elle n’était pas en mesure d’expliquer précisément les raisons de cette tendance à la hausse. Notons que le bilan dans les Outre-mer semble plus positif, avec une baisse de 14% du nombre de tués (soit 18 personnes).
Malheureusement, le premier trimestre 2024 ne donne rien de bon. Il semble que nous sommes retombés dans les niveaux de mortalité de 2019, illustrant une situation préoccupante qui demande notre attention collective. Restons vigilants sur les routes pour protéger nos vies.