Savoie : un détenu condamné pour avoir sexuellement agressé une gardienne et menacé de mort un surveillant
Jeudi, un détenu de la prison d'Aiton, en Savoie, a été condamné à un an ferme pour l'agression sexuelle d'une gardienne et des menaces de mort proférées à l'encontre d'un surveillant.
Jeudi, la justice a prononcé une peine d’un an de prison ferme à l’encontre d’un homme actuellement détenu à la prison d’Aiton, en Savoie. Le prévenu était accusé d’avoir sexuellement agressé une gardienne et menacé de mort un surveillant. Avant de comparaître, il aurait dû être soumis à une expertise psychiatrique, mais le détenu s’y est refusé. Il a ainsi expliqué avoir voulu transgresser la loi pour être renvoyé dans son pays d’origine, l’Algérie. La juge lui a toutefois fait remarqué qu’il était né à Sallanches, en Haute-Savoie, sans avoir jamais vécu ailleurs qu’en France.
Un détenue accusé de s’être masturbé devant une gardienne de prison
Le prévenu a reconnu les menaces de mort, rappelées par La Savoie : « tu vas voir à l’extérieur, si je te vois dans mon pays, je te tranche la tête », des propos qui avaient été accompagnés d’un mouvement d’un doigt sous la gorge. Concernant les accusations d’agression sexuelle, le détenu se serait masturbé devant une gardienne qui s’était approchée de lui en le voyant recroquevillé dans sa cellule. La gardienne de prison l’avait alors repoussé et frappé au visage avant de fuir et de donner l’alerte. Dans un premier temps, l’accusé a prétexté qu’il avait déféqué dans son pantalon et qu’il avait refermé la porte de sa cellule par réflexe. Avant de déclarer : « mais si c’est ce qu’elle raconte, c’est que ça doit être vrai ». L’avocat du détenu a évoqué le problème de voir son client malade dans un environnement carcéral qu’il estime non adapté à son état.
La victime a perdu l’envie d’aller travailler
La victime de l’agression sexuelle reste encore marquée par cet épisode : « Je suis encore en arrêt, je n’ai plus envie de retourner au travail, plus envie de me demander si je vais rentrer le soir, et dans quel état. Je faisais un métier épanouissant mais ma vie tenait au seul fil de pouvoir apporter quelque chose aux gens. Il a tranché ce fil, tout ce que j’ai construit tombe à l’eau ».