Sauvé, Olivier de Kersauson évoque son cancer

S'il a remporté la bataille contre un cancer du poumon, le navigateur Olivier de Kersauson n'est pas hyper optimiste pour l'avenir.

Je n’ai pas été effrayé par mon cancer

Avec sa verve habituelle et son franc-parler, Olivier de Kersauson (78 ans) a parlé de son cancer du poumon découvert en 2018. Invité sur Paris Première par Laurent Ruquier à l’occasion de son livre « Veritas Tantam » (aux éditions ‘Le Cherche-Midi), il a été cash dans ses propos.

Ce n’était pas un drame si je disparaissais

Face à Laurent Ruquier, Olivier de Kersauson a reconnu ne pas avoir été effrayé par son cancer : « J’ai passé les meilleures années de ma vie. J’étais vieux, j’avais fait tout ce qui était intéressant à faire, ce n’était pas un drame si je disparaissais« .

J’ai vu les gens souffrir

Ce qui a le plus touché Olivier de Kersauson, c’est lors de ses passages dans les hôpitaux, de voir des gens souffrir. « Je devais suivre des déplacements dans des établissements spécialisés. Là, j’ai vu les gens souffrir et j’ai trouvé ça très dur, très émouvant. Les pavillons de cancéreux, c’est vachement dur. T’as affaire à des gens qui n’ont pas de défenses, qui sont vulnérables. Tu vois des femmes jeunes avec des enfants, c’est l’horreur. Il y a des gosses de 5 et 6 ans derrière, elle lutte contre un truc de merde, c’est touchant« , a avoué Olivier de Kersauson.

Les pavillons de cancéreux, c’est vachement dur

Le pitch de son livre :
Le monde change : il vacille, il tangue.
Olivier de Kersauson est de ceux qui l’interrogent sans cesse tout en le connaissant bien. Son point de vue si caractéristique, son écriture pure et sans détours ont fait de lui un témoin hors norme de notre époque. Depuis le large, ce grand marin aperçoit nettement les contours de notre société en constante mutation. Pour lui, une seule chose compte : garder le cap au milieu des tempêtes. Alors, comment faire pour ne pas chavirer ? Comment rester libre dans une société de plus en plus contrainte ? Comment ne pas sombrer dans les  » idéologismes  » ? Olivier de Kersauson, moraliste autant que poète, revient avec un essai qui ne pourra laisser personne indifférent tant, au fil du temps, sa pensée donc sa plume, s’aiguisent.