Sauces tomates industrielles : du sucre ajouté, trop de sel, et présence de perturbateurs endocriniens
60 millions de consommateurs a analysé une cinquantaine de références, du bas au haut de gamme.
Dans son numéro du 21 mars, la revue 60 millions de consommateurs présente les résultats de son enquête sur les sauces tomates industrielles.
Une cinquantaine d’entre elles ont été passées au crible, et dans la plupart des cas elles sont trop salées, sucrées et contiennent des perturbateurs endocriniens.
Des résidus de pesticides
Ainsi indique-t-elle, “Plus de la moitié de nos références présentent au moins un résidu de pesticide”. Et les analyses ont relevé “la présence de molécules suspectées d’être des perturbateurs endocriniens comme le carbendazime”.
Ces molécules sont autorisées au sein de l’Union européenne sous forme de résidus, plus fins que les traces. Le carbendazime a été repéré dans une des sauces, et 20 produits contiennent des traces du fongicide propamocarbe.
Trop de sel, un peu trop de sucre
Et le sel ? Il est compris entre 0,92 et 1 gramme pour 100 grammes. Un taux jugé trop élevé car l’OMS recommande de ne pas dépasser plus de 5 grammes de sel par jour.
Quant au sucre, ajouté par les industriels pour adoucir l’acidité de la tomate, il représente la moitié du total des sucres présents. Cependant, 60 millions de consommateurs n’a pas relevé de taux
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