Saran : le détenu d’un centre pénitentiaire s’est donné la mort par pendaison
Dimanche, un homme de 25 ans détenu au centre pénitentiaire de Saran s'est pendu dans sa cellule. Considéré comme fragile psychologiquement, il a laissé derrière lui une lettre expliquant son geste.
C’est dimanche, en fin de matinée, que le drame a été découvert au centre pénitentiaire de Saran (ou plus précisément au Cepos, Centre pénitentiaire d’Orléans-Saran). Le corps sans vie d’un détenu âgé de 25 ans, retrouvé pendu dans sa cellule. Les secours ont, en vain, tenté de le ranimer.
Un juge d’instruction de Chartres avait décidé, il y a de cela quelques mois, de le placer en détention provisoire pour son implication dans une affaire de menaces et de harcèlement. Le jeune homme se trouvait au centre pénitentiaire depuis août dernier, précisent nos confrères de France Bleu Orléans.
Suicide à Saran d’un détenu psychologiquement fragile
Les surveillants de l’établissement effectuaient leur dernière ronde de la matinée peu de temps avant que le détenu ne mette fin à ses jours à l’aide de ses draps. Il faisait pourtant, nous dit-on, l’objet d’une surveillance renforcée de par son état psychologique, jugé fragile. Il avait d’ailleurs été placé à l’isolement.
Le détenu a laissé derrière lui une lettre dans laquelle il explique le pourquoi de son geste. Une missive dont le contenu n’a, aux dernières nouvelles, pas été communiqué.
Le Cepos avait déjà connu une macabre série
Les syndicats estiment que ce suicide est le premier recensé au sein du Cepos après une série de trois suicides survenus en l’espace de 15 jours au centre, entre la fin de l’année dernière et le début de celle en cours. Au niveau national, ce sont quelque cent détenus qui se donnent la mort en cellule chaque année. En 2015, ce chiffre était de 113.