Saône-et-Loire : aspergé de liquide inflammable, le chien Fudji est mort
Fudji, le berger allemand qui avait été retrouvé brûlé une dizaine de jours après avoir été aspergé de liquide inflammable, a finalement rendu l'âme lundi matin. Une pétition appelle à l'application de l'article 521-1 du code pénal à l'encontre de l'auteur des faits.
Les faits remontent en début de mois. Fudji, un berger allemand de 9 ans et demi, avait été retrouvé brûlé dans un champ à Sagy (Saône-et-Loire) après avoir été aspergé de liquide inflammable. Une femme disait avoir découvert l’animal qui avait apparemment été porté disparu.
Il sera finalement apparu que c’est cette même femme, une éleveuse amateur selon France 3 Bourgogne Franche-Comté, qui avait volontairement jeté du liquide inflammable sur le chien. Ayant reconnu les faits, elle a expliqué qu’elle avait agi par peur.
Chien aspergé de liquide inflammable : une femme avait avoué
Depuis, Fudji se trouvait entre les mains de la clinique vétérinaire du colombier. Sa survie n’aura toutefois duré qu’un court temps. Lundi, l’établissement a ainsi annoncé sur sa page Facebook la mort du berger allemand survenue dans la matinée : “Dimanche, ses reins ont lâché et malgré les perfusions et les dialyses, son corps a décidé de dire stop.”
Le corps médical a remercié tous les soutiens adressés à Fidji, qui a ainsi pu bénéficier d’une profonde affection sur l’ensemble de sa prise en charge : “Au cours de tous ses soins, il a toujours continué à avoir confiance dans ceux qui se sont occupés de lui. Une caresse sur sa tête et il était rassuré. Repose en paix Fudji.”
FUDJI NOUS A QUITTE ce Matin!La cruauté a eu le dessus comme malheureusement souvent.Dimanche, ses reins ont lâché et…
Publiée par Clinique vétérinaire du colombier sur Lundi 20 août 2018
Une pétition appelant à une application de l’article 521-1 du code pénal
Une pétition lancée sur la toile par une militante de la cause animale a depuis été adressée au procureur de la République de Chalon-sur-Saône. Elle appelle principalement à ce que l’auteur des faits, qui se trouve être la compagne du propriétaire de Fidji, fasse l’objet d’une application de l’article 521-1 du code pénal. Celui-ci prévoit 2 ans de prison ferme pour le prévenu ainsi qu’une amende et l’interdiction définitive de détenir un animal de compagnie.
La mise en cause devrait être fixée sur son sort le lundi 3 septembre prochain, étant ainsi convoquée en ce jour au tribunal de Chalon-sur-Saône.