Santé sexuelle : des pistes d’améliorations lancées par Marisol Touraine
La ministre de la Santé Marisol Touraine a lancé mardi une initiative dont le but est d'améliorer la santé sexuelle des Français, notamment en renforçant la prévention et le dépistage des maladies transmissibles par ce biais.
Par voie de communiqué publié mardi, la ministre de la santé Marisol Touraine a annoncé le lancement d’une initiative, “stratégie globale d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle des Français”, ayant donc pour but d’améliorer la santé sexuelle des Français. Le premier point concerne le dépistage et le traitement du virus du sida (VIH).
“L’objectif de cette stratégie est ambitieux : faire en sorte, dès 2020, que 95% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut [NDLR : on estime qu’environ 1 patient sur 5 ignore sa maladie en France], que 95% des personnes séropositives aient accès à des traitements et que 95% des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable”.
Touraine veut améliorer le dépistage du virus du sida
Plus généralement, la démarche de la ministre tend également à lutter contre les infections sexuellement transmissibles (IST), dont l’initiative va chercher à éliminer les épidémies et ce à titre définitif. Alors qu’il est déjà prévu que les jeunes filles mineures puissent accéder à la promotion de la consultation de contraception et de prévention des IST, la mesure devrait également, “à terme”, s’appliquer de même aux garçons.
Marisol Touraine entend aussi faire en sorte qu’à l’horizon 2030, la prévention des IST et du VIH se veuille plus appuyée et variée par “la promotion de dispositifs adaptés aux personnes et à leur situation”. Tout en rappelant que le préservatif “reste l’outil de prévention privilégié”.
L’éducation sexuelle renforcée chez les plus jeunes
Autre intention exprimée dans le cadre de cette initiative, une éducation sexuelle renforcée chez les plus jeunes, notamment la frange des moins de 15 ans dont 20% ont déjà eu des relations sexuelles. Et étant donné que ces dernières peuvent donner lieu, sans protection appropriée, à une contraction d’une hépatite B ou d’un papillomavirus (HPV), la vaccination de ces virus devrait également se voir améliorée par la mise en place d’actions.