Royaume-Uni : un homme agressé deux fois en une heure, possiblement car d’apparence juif
Dans la nuit du 2 au 3 juillet derniers, un homme a été agressé deux fois en une heure à Londres. Juif, c'est son apparence rappelant sa confession qui aurait conduit deux individus à s'en prendre à lui.
Les faits se sont déroulés du vendredi 2 au samedi 3 juillet derniers à Londres (Royaume-Uni). Un homme rentrait chez lui par un bus allant à Oxford Street. C’est alors qu’un individu s’en serait pris à lui. Auprès de The Guardian, le frère de la victime raconte que “l’incident du bus s’est produit lorsque le suspect a remarqué mon frère. Il n’y a pas eu de communication préalable avant qu’il ne s’en prenne [à lui]. Ce n’était pas une simple agression verbale. Il était à deux doigts d’être physiquement attaqué par cet agresseur vicieux”.
À Londres, il répète qu’il veut donner un “uppercut” à un autre homme
L’individu se serait approché du visage de l’homme pour le frapper, mais ce dernier l’aurait arrêté. Toujours selon le frère de la victime, l’agresseur hurlait et répétait qu’il allait donner un “uppercut” à sa cible. Bien qu’ayant réussi à plus ou moins calmer le jeu avec l’individu, la victime a subi “d’horribles remarques racistes et des menaces de mort”. Le chauffeur du bus a alerté les forces de l’ordre et la première agression a pris fin. Le frère de la victime indique que ce soir-là, son frère portait un chapeau et une kippa.
Ciblée par des actes antisémites, une victime “traumatisée”
Moins d’une heure plus tard, l’homme a été une seconde fois pris à partie à la descente d’un escalator à la station de métro Oxford Circus. Un autre individu a ainsi tenu des photos antisémites à son égard. Pour le frère de la victime, cette dernière, “traumatisée” depuis ces incidents, a été visée car “manifestement juive”, avec des délinquants qui “ne se souciaient pas des répercussions”. Au moins l’une de ces agressions, la première, a été filmée, et deux enquêtes distinctes ouvertes pour, dans un premier temps, retrouver les auteurs présumés des faits. Pour l’heure, aucune interpellation n’a encore été opérée.