Royaume-Uni : on lui diagnostique à tort un cancer du sein, elle subit chimio et double mastectomie
Au Royaume-Uni, une femme a subi une chimiothérapie et une double mastectomie après avoir été diagnostiquée porteuse d'un cancer du sein. C'est après être passée par ces épreuves que cette mère de famille a appris qu'elle n'avait en fait jamais été cancéreuse.
Tout a débuté en 2016. Sarah, jeune mère britannique de 26 ans, s’était rendu compte que son nouveau-né refusait d’être allaité. Elle est alors partie consulter au Royal Stoke University Hospital. La jeune femme y a passé une biopsie et un scanner avant que l’équipe médicale en place n’annonce à Sarah qu’elle était porteuse d’un cancer du sein à un stade avancé. La mère de famille a alors entamé une chimiothérapie. Elle a ensuite subi une double mastectomie, ayant donc résulté en l’ablation de ses deux seins.
Son nouveau-né refuse d’être allaité, on lui diagnostique un cancer du sein
Plusieurs mois après s’être fait retirer la poitrine, rapporte aufeminin.com, l’hôpital a indiqué à Sarah qu’une erreur de diagnostic avait été commise et qu’elle n’a finalement jamais été cancéreuse. Cette nouvelle lui est parvenue deux mois après avoir senti son monde s’écrouler. “Ces dernières années ont été incroyablement difficiles pour moi et ma famille”, témoigne-t-elle. “Se faire dire que l’on a le cancer, c’est terrible, mais passer à travers tous les traitements et les opérations pour ensuite se faire dire que ce n’était pas nécessaire, c’est traumatisant”.
Elle craint désormais d’être malade à cause de ses implants
Sarah craint maintenant des conséquences que pourrait avoir sa reconstruction mammaire avec implants sur sa santé : “Comme si ce n’était pas suffisant, je suis désormais inquiète que mes implants mammaires puissent augmenter le risque de cancer dans les années à venir”. Un porte-parole de l’hôpital a quant à lui déclaré qu’“une erreur de diagnostic comme celle-ci est exceptionnellement rare, et nous sommes conscients des impacts dévastateurs que cela a pu avoir pour Sarah et sa famille”. Il ajoute que “la déclaration erronée des résultats de la biopsie était une erreur humaine, alors pour ajouter une étape de sécurité, tous les cancers invasifs seront désormais révisés par un deuxième spécialiste”.