Rouen : 3 mois avec sursis pour avoir frappé sa compagne enceinte
Jeudi, le tribunal correctionnel de Rouen a condamné un homme de 34 ans à trois mois de prison avec sursis. Le prévenu était accusé d'avoir frappé sa compagne enceinte de trois mois trois jours plus tôt.
Les faits ayant été jugés jeudi par le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime) se sont produits trois jours plus tôt, soit le lundi 21 septembre dernier en fin de soirée. Il était 23h40 quand la police avait été appelée à intervenir pour des violences conjugales. Sur place, relate 76actu, les forces de l’ordre avaient appris de la victime, prise en charge par les pompiers, qu’elle aurait reçu plusieurs coups de pied dans le ventre. Elle avait précisé qu’elle était enceinte, de trois mois plus exactement.
Il aurait cogné la tête de sa compagne enceinte contre un mur
L’auteur présumé des coups avait été interpellé dans la foulée près du domicile de la victime. Cette dernière avait expliqué qu’elle avait demandé à son compagnon de quitter les lieux après être rentrée chez elle et avoir découvert l’homme de 34 ans en train de boire avec un ami. Le présidente du tribunal indique que le trentenaire aurait alors “attrapé la tête [de sa compagne] avec ses deux mains avant de la cogner violemment contre un mur, puis lui a cassé la cage du hamster sur la tête”. Les coups de pied dans le ventre auraient ensuite été assénés, avant que le compagnon ne tente d’étrangler la femme.
L’intervention d’une voisine
Vers 21h30, une voisine était intervenue, avait recueilli la victime chez elle et alerté les secours. Conduite au CHU Charles-Nicole, la compagne violentée s’est vu prescrire deux jours d’incapacité de travail. Le prévenu nie les accusations et les rejette même sur sa compagne : “c’est elle qui m’a étranglée, qui a cassé la cage du hamster sur moi. J’étais seul dans le logement ce soir là, j’y suis allé pour récupérer mes affaires, elle est rentrée en criant ‘dégage’, m’a jetée la cage et m’a étranglé. J’ai commencé à ramasser mes affaires mais elle a commencé à être violente et s’est mise à jeter plein d’objets dans ma direction”. Le trentenaire a été condamné à trois mois de prison avec un sursis probatoire de 18 mois. Une peine assortie d’une obligations de soins en lien avec l’alcool et de l’interdiction d’entrer de nouveau en contact avec la victime et de paraître à son domicile.
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