Roubaix : elle se fait poser un plâtre sur sa cheville valide
Alors qu'elle était censée se faire poser un plâtre sur sa cheville droite endolorie par une entorse, une fillette de cinq ans est repartie de l'hôpital de Roubaix avec un plâtre sur son autre cheville, quant à elle valide.
Tout semble avoir commencé lundi soir. Olympe, une petite fille de cinq ans, est emmenée aux urgences de l’hôpital de Roubaix pour s’y faire soigner une douleur persistante à la cheville gauche. Le grand-père de l’enfant, adjoint au maire de la commune de Croix, précise qu’Olympe “s’était blessée dans la cour de récréation de son école, qui est localisée à Croix”.
Il sera diagnostiqué une “entorse grave à la cheville droite” par l’interne de garde, qui procèdera alors à la pose d’un plâtre sur la cheville de l’enfant. Sauf qu’au retour de la fillette chez elle, celle-ci s’est plainte dans la soirée d’avoir “de plus en plus mal à la cheville”. Avant qu’il ne soit découvert que le plâtre n’avait pas été posé sur la cheville à problème.
Un plâtre sur la mauvaise cheville : des excuses à retardement pour l’hôpital de Roubaix
Cité par La Voix du Nord, le grand-père a déclaré que sa “fille ne s’en est pas rendu compte tout de suite”, étant donné que “l’infirmière avait dit que c’était normal si la petite avait encore mal”. En ajoutant avoir été blessé de n’avoir pas reçu d’excuses de la part du personnel soignant à leur retour à l’hôpital : “L’équipe soignante a dit très froidement que le bon pied allait être replâtré, et une fois que ça a été fait, on nous a dit ‘Quand c’est sec, vous pouvez partir’, mais on n’est pas des chiens, ce n’est pas normal de traiter les gens de cette façon !”
“Une erreur regrettable, qui heureusement arrive très rarement”
On nous informe que la fillette a depuis été correctement plâtrée avec quinze jours d’immobilisation à respecter. Et si son grand-père n’entend pas porter plainte ni demander un dédommagement financier pour le préjudice subi, l’hôpital de Roubaix compte en tout cas répondre favorablement à son souhait d’excuses : “On ne prend pas ça à la légère”. Le directeur de l’établissement indique ainsi que l’“on va contacter les parents, c’est en effet une erreur regrettable, qui heureusement arrive très rarement.”