La Rochelle : le prélèvement massif d’ADN après le viol d’une lycéenne n’a rien donné
En avril, 539 lycéens d'un établissement rocherais s'étaient soumis à un test ADN pour déterminer le violeur d'une jeune fille de 16 ans
L’analyse des 539 prélèvements ADN effectués mi-avril dans un lycée de La Rochelle pour tenter d’identifier le violeur d’une jeune fille, agressée en septembre 2013, s’est avérée négative, a déclaré mercredi 21 mai le procureur de la République à La Rochelle.
“Les prélèvements massifs sont tous négatifs, mais il reste quelques prélèvements à analyser et d’autres à effectuer”, a déclaré Isabelle Pagenelle, procureur de la République de Charente-Maritime, en confirmant l’information qui avait été révélée par la radio Europe 1.
L’enquête sur l’agression de la lycéenne peut encore rebondir
Ce sont au total 527 hommes, majeurs et mineurs – dont 475 lycéens, 31 enseignants et 21 personnes du personnel technique ou venant de extérieur, qui avaient été appelées à se soumettre aux prélèvements, opération inédite dans une enceinte scolaire, par laquelle la justice espérait identifier l’auteur du viol. La victime, dans le noir et dans les toilettes, n’avait pas identifié l’agresseur, mais celui-ci avait laissé une trace ADN sur ses vêtements.
L’espoir de trouver une issue rapide à cette affaire est donc compromise, et le procureur devra prendre une décision dans la suite à donner à la plainte déposée par la jeune victime. L’enquête pourrait peut-être rebondir à l’issue de cette vague de prélèvements négatifs, puisque la police va pouvoir se concentrer sur les individus dont la présence au lycée au moment de l’agression n’était pas justifiée.