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Risques d’obésité et sommeil : attention aux nuits trop courtes !

Santé > Obésité
Par Jérôme Nelra,  publié le 26 mars 2015 à 14h30.

L’Institut national du sommeil et de la vigilance a étudié les liens étroits entre risque d'obésité et manque de sommeil.

Dans le cadre de la 15ème Journée du sommeil, qui a lieu le 27 mars, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) a publié son enquête annuelle en partenariat avec NutriNet, qui agrège des milliers de données d’internautes sur les liens entre santé et nutrition.

Un lien établi entre insomnie et risques d’obésité

 Le Figaro rapporte les propos du Pr Serge Hercberg, coordinateur de NutriNet : « Il y a déjà 158.255 personnes incluses dans l’étude NutriNet et 49.086 nutrinautes ont participé à l’enquête Sommeil et nutrition« .

Les questionnaire portaient sur les habitudes croisées de sommeil et d’alimentation des volontaires, liées à leurs données physiques et socio-professionnelles. La conclusion est sans appel : il existe une « forte relation » entre obésité et temps de sommeil trop court. Pour le Pr Damien Léger, président de l’INSV, « dormir habituellement moins de 6 heures par 24 heures, c’est s’exposer à un risque d’obésité, de maladies cardiovasculaires, d’accident, de dépression ». En outre, et c’est ce que souligne le rapport d’étude, « le risque d’obésité est augmenté de 34% chez les femmes et de 50% chez les hommes courts dormeurs par rapport aux longs dormeurs ». 

Les femmes plus insomniaques que les hommes

Parmi les causes de perturbation du sommeil, les horaires de travail semblent tenir la corde, bien avant le bruit et le stress. Du côté de la distribution des insomniaques selon les sexes, les femmes sont plus sujettes au manque de sommeil que les hommes (22% contre 14%).

Mais aussi, l’obésité est plus souvent observée chez les individus dormant moins de 6 heures par nuit, et ce quel que soit le sexe. Le Pr Léger précise : « Ce n’est pas seulement une question de comportement, c’est aussi un mécanisme biologique qui fait que le manque de sommeil entraîne la prise de poids ». De fait, la production d’hormones dont le rôle consiste à réguler le poids d’une personne est déréglée par une nuit trop courte.

Le Récap
  • Un lien établi entre insomnie et risques d’obésité
  • Les femmes plus insomniaques que les hommes
En savoir plus
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