La Réunion : un prestataire de service impliqué dans l’intoxication de 75 personnes
Au moins 75 personnes ont été victimes d'intoxication alimentaire à La Réunion après qu'on leur a servi des repas préparés par une entreprise de restauration collective. Cette dernière a depuis été notamment soumise à la désinfection de ses locaux.
La préfecture et des services de secours de La Réunion ont communiqué vendredi sur au moins 75 cas d’intoxication alimentaire observés, dans un premier temps, dans deux foyers d’accueil médicalisé de La-Saline-les-Bains et de Saint-Gilles-les-Bains (ouest de l’île).
Jeudi après-midi et après avoir pris leur déjeuner, une quarantaine de personnes ont ainsi été victimes de maux de tête, de vomissements et de diarrhées. Les malades, aussi bien des adultes que des enfants, ont été pris en charge par une trentaine de pompiers et leur état de santé n’inspire désormais plus d’inquiétude selon les informations du Point.
Intoxication alimentaire à La Réunion : les malades hors de danger
Suite à ces premiers cas d’intoxication, des prélèvements ont été opérés par l’agence régionale de santé de l’océan Indien (ARS-OI) sur les restes de repas. Des repas par ailleurs préparés par une entreprise de restauration collective. La préfecture ajoute qu’en plus de l’intervention de l’ARS-OI, “une action a été menée conjointement par les services de la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) et de l’ARS-OI dans les locaux du prestataire […], afin d’identifier les germes en cause et de limiter le nombre de contamination”.
Un prestataire de service appelé à désinfecter ses locaux
Ce qui n’a pas empêché pas de nouveaux cas, au nombre de 35, de se déclarer le lendemain matin dans deux centres de formation des apprentis (CFA) de Sainte-Clotilde (nord) et du Port (ouest). Des symptômes semblables auront été relevés et il sera également apparu que les dîners consommés la veille avaient été préparés par le même prestataire de service. Ces malades ont eux aussi pu bénéficier de soins adaptés et sont à l’heure actuelle hors de danger. Vendredi après-midi, un arrêté du préfet a décidé de la suspension immédiate de “l’activité de la cuisine de l’entreprise, c’est-à-dire la fabrication et la livraison de repas”. Le prestataire de service doit également se soumettre au rappel et à la destruction de ses produits livrés les 17, 18 et 19 février, de procéder à la désinfection de ses locaux et de “faire procéder à une visite médicale du personnel de production afin de confirmer leur aptitude à la préparation de repas”.