Retraites : selon une étude, travailler au-delà de 65 ans permettrait de vivre plus longtemps

Un sénior au travailPixabay
Une étude affirme que travailler au-delà de 65 ans permettrait de vivre plus longtemps, et ce que l'on soit en bonne ou en mauvaise santé.
En ce jour de nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites, une étude publiée en 2016 vient apporter une autre voix sur le maintien de l’activité professionnelle au-delà d’un certain âge. Ces recherches avaient été conduites par l’Université d’État de l’Oregon (OSU), aux États-Unis. Dans ce cadre avaient été analysées 18 ans de données, de 1992 à 2010, issues de l’étude sur la retraite saine menée par l’Université du Michigan.
Travailler après 65 ans ajouterait de l’espérance de vie : pas une généralité
Ces travaux, rapporte Tech Times, avaient notamment avancé que travailler après 65 ans permettrait de gagner de l’espérance de vie. Chenkai Wu, principal signataire de l’étude et doctorant au College of Public Health and Human Sciences de l’OSU, avait reconnu que ces résultats avaient une portée relative : “Cela ne s’applique peut-être pas à tout le monde, mais nous pensons que le travail apporte aux gens de nombreux avantages économiques et sociaux qui pourraient avoir un impact sur la durée de leur vie”.
De meilleurs résultats chez les personnes en bonne santé
Il est à souligner que l’augmentation de l’espérance de vie a été constatée à la fois chez les travailleurs en bonne santé et chez les personnes actives en moins bonne condition. Les individus bien portants qui avaient continué à travailler un an après 65 ans présentait un risque de mortalité réduit de 11%. De leur côté, les travailleurs en mauvaise santé voyait cette probabilité réduite à 9%.
L’apparent avantage de rester “‘actif et engagé”
Robert Stawski, autre auteur des travaux, avait précisé que le groupe en bonne santé affichait généralement un petit avantage en ce qui concerne l’éducation, le mode de vie et le pouvoir d’achat. “Les résultats semblent indiquer que les personnes qui restent actives et engagées en tirent un avantage”, avait-il ajouté. Reste que la pénibilité d’un certain nombre d’activités professionnelles n’incite pas à vouloir les faire durer.